La vengeance d'une femme trompée - Histoires de Sexe

La vengeance d'une femme trompée

... :

— Quelle chance tu as d’avoir un cordon bleu à la maison.

Tandis que Fabrice rétorquait par une plaisanterie, je suivis des yeux Karine qui venait de se lever pour aller à la cuisine et mon regard se perdit sur son petit postérieur. Je la trouvais de plus en plus mignonne et je décidai de passer à l’action au moment du plat de résistance. Alors que le silence était revenu et que nous étions tous absorbés à déguster un délicieux saumon arrosé d’une délicate sauce à l’oseille, j’avançai prudemment mon pied vers celui de Karine. Lorsqu’il vint à frôler le sien, elle tourna vers moi un regard de surprise auquel je répondis par mon plus beau sourire, tout en la complimentant encore :

— C’est délicieux.
— Merci, me dit-elle une fois la surprise passée.

Alors que je continuais à frotter mon pied contre le sien avec insistance, elle esquiva mon avance en ramenant ses jambes sous sa chaise. Étais-je allé trop loin ? Avais-je dépassé les limites de la convenance ? Toujours est-il que j’avais essuyé, au moins, un demi-échec. Mais je ne m’avouai pas vaincu pour autant. Je ramenai donc mes pieds à leur place tout en réfléchissant à la conduite à tenir.

— Tu étais où en vacances ? me demanda subitement Fabrice, interrompant mes réflexions stratégiques.
— En fait, je ne suis pas parti. Tu sais ce que c’est, avec cette histoire, j’ai dû régler diverses formalités et ça m’a pris pas mal de temps. Et puis, il faut dire que je n’avais pas vraiment le cœur à ça non plus.
— ...

... Je comprends… Nous, on était sur la côte basque. On a eu un temps mitigé, mais la maison d’hôte était très bien. Mathieu, lui, a bien profité de la mer. C’était la première fois qu’il la voyait et ça a été quelque chose pour lui !
— Mathieu ?
— Mon fils !
— Ah, oui. J’oubliais que tu avais un enfant. Et quel âge a-t-il ?
— Trois ans et c’est un vrai petit diable, reprit Karine.

Le repas se poursuivit ainsi, sans que je pusse trouver la bonne stratégie. Karine restait sur son quant-à-soi et je ne parvins pas à avancer mes pions. Pourtant, ma patience allait bientôt être récompensée. Nous en étions au fromage, quand je sentis quelque chose frôler mon pied gauche. Je me tournai alors vers Karine qui me fit un sourire complice. Plus de doute, la coquine me faisait clairement un « appel du pied ».

— Très bon ce pont-l’évêque ! dis-je l’air détaché.
— Tiens, prends un peu de vin, me dit Fabrice tout en remplissant mon verre.

Karine, jouant à plein sur le registre de l’ambiguïté, me déclara alors :

— Je suis heureuse que vous aimiez.

Et en même temps elle appuya plus franchement son pied contre le mien. Entrant volontiers dans son petit jeu, je lui répondis :

— Il est des plaisirs qu’on aime à partager.

Elle continua ses frôlements et en vint même à un moment à glisser sa jambe entre les miennes. Je la serrai alors, la gardant prisonnière.

— Vous prendrez bien encore un peu de fromage, me dit-elle en me tendant le plateau.
— Volontiers. J’aimerais en ...