Olivia
Datte: 16/11/2018,
Catégories:
fh,
jeunes,
vacances,
campagne,
init,
Humour
prememois,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... pourtant présente, rallie un bar du centre-ville et stationne. Et là, ô surprise, nous attendent les deux impétrants de l’épisode du train, Guido et Dario, habillés sur leur 31 et entourés d’une bande d’autres garçons qui ne se gênent pas de commenter ma descente du scooter qui dévoile bien malgré moi une bonne partie de mes cuisses.
Les deux garçons, avec fierté, nous embrassent plus que chaleureusement et j’ai droit à ce commentaire dont je devine le double sens :
— Tu es encoreplus bonne qu’avant !
Olivia, toujours aussi secrète sur sa propre vie, m’avait totalement caché cette rencontre planifiée avec les deux jeunes Italiens. Suivies du gang des copains de nos hôtes, après un rafraîchissement où je me suis (presque) vu imposer un Martini, nous gagnons la place centrale où a lieu le bal. Je trouve la musique ringarde, genre Patrick Sébastien, mais il est vrai qu’une bonne partie de l’assistance frise la quarantaine, voire plus… Nous avons une table sous une des arcades, et dès que je la rejoins après quelques danses un peu entraînantes je suis entourée d’une cohorte de jeunes empressés. Ma mise en condition par Olivia leur fait de l’effet, et je dois parfois repousser des mains insidieusement exploratrices. Contrairement à ma cousine, j’aime danser, et reste donc surtout sur la piste. À minuit, l’orchestre fait une pause, et nous avons droit à un feu d’artifice plutôt modeste.
La musique reprend, avec un nouveau chanteur, sur un rythme beaucoup plus lent et ...
... langoureux. Giuseppe fond sur moi et, me prenant la taille avec l’assurance d’un propriétaire, m’entraîne dans une série de slows au cours desquels il se fait de plus en plus pressant ; sa main gauche s’est carrément attribué ma fesse droite, et la droite vient souvent tâter le flanc de mon sein gauche, alors que je sens contre mon ventre la puissance de son désir. Il est drôle, commentant les couples plus ou moins légitimes qui dansent autour de nous avec une ironie cinglante. Je me sens finalement bien dans ses bras… De temps en temps, nous arrêtons de danser pour nous rafraîchir, mon cavalier m’offrant généreusement de désaltérants Coca (et un autre Martini) pendant que je retrouve Olivia qui commente elle aussi, avec une verve plus féminine donc plus féroce, les danseurs.
Dario prend le relais de son frère et m’entraîne dans des pas chaloupés. S’il est un peu moins raide (dans sa manière de danser, je veux dire) que son aîné, il n’en est pas moins entreprenant, au contraire, et visiblement mon décolleté le fascine. J’apprends qu’il a déjà fêté ses dix-huit ans. J’ai un mal fou à repousser ses mains baladeuses prêtes à dévoiler mon buste. Lorsque, de guerre lasse, j’abandonne ses bras pour rejoindre notre table, je trouve ma cousine en vive discussion avec Giuseppe. Elle me dit :
— Élo, nous sommes invitées à un feu de camp. Viens, on y va !
Nous nous dirigeons vers nos scooters sans que je puisse opiner, et, de son propre chef, Dario monte derrière Olivia. Je me ...