Olivia
Datte: 16/11/2018,
Catégories:
fh,
jeunes,
vacances,
campagne,
init,
Humour
prememois,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... sucé des garçons. Mais, jusque-là, je m’étais précautionneusement éloignée lorsqu’ils jaillissaient. Timidement, du bout de la langue, je recueille les restes de sa jouissance. Ce contact le fait se cabrer à nouveau, il gémit de manière continue. Le goût est assez âcre, un peu écœurant, mais finalement tolérable. Ma cousine insiste pour que j’aspire tous les résidus dans les moindres recoins. Je sens alors que le jeune homme commence à reprendre de la vigueur, et j’abandonne prudemment mon nettoyage.
Nous nous rhabillons, bien que nos vêtements ne soient qu’à demi secs. Mon soutien est couvert de sperme, et je n’arrive pas à le faire complètement disparaître. Je me résous à ne pas le mettre. À travers mon tee-shirt humide, Guillaume fixe mes seins bien visibles sur tout le chemin du retour ; Olivia est d’humeur guillerette. Avec des ruses de Sioux, je m’arrange pour éviter ma grand-mère lorsque nous rejoignons la maison. Nous n’aurons droit de sa part qu’à une remarque ironique sur notre bredouille. Si elle avait su !
Nos vacances se poursuivent sans que nous retournions à la pêche aux écrevisses. Nous apercevons de temps en temps Guillaume, visiblement gêné par l’épisode de notre bain commun. Olivia s’est mis dans la tête de parfaire la mise en valeur de ma personne. Cela va d’ongles impeccablement vernis (avec un rouge un peu trop carmin, me semble-t-il, pour mon âge) à l’épilation la plus intime (j’ai eu droit au ticket de métro) en passant par le choix de dessous ...
... affriolants, ou plus exactement très osés, choisis dans le seul magasin de lingerie du bourg. Olivia et moi consultons Internet pour avoir des idées sur les tendances en la matière, mais n’osons courir le risque d’un colis reçu par notre grand-mère.
Un jour, triomphante, elle m’annonce qu’il y un bal du 14 juillet organisé à S., petite ville ardéchoise un peu plus grande que notre bourg d’achat de lingerie. Nous devons absolument convaincre notre grand-mère de me laisser une opportunité de sortie (Olivia ayant gagné son indépendance depuis longtemps). Comportements irréprochables, aides plus ou moins efficaces pour les confitures, dessertes après les repas, je gagne le précieux sésameà condition de ne pas revenir trop tard.
Et nous voilà toutes deux sur le scooter de ma cousine en direction de S., un vent de liberté nous fouettant le visage. Après nous être préalablement congédiées de notre aïeule habillées normalement pour éviter toute remarque sur nos accoutrements, j’ai subi une véritable mise en condition de la part d’Olivia : dessous coordonnés rouge corail particulièrement vaporeux, petite robe noire courte assez décolletée devant et derrière, escarpins assortis à talons, parfum capiteux, maquillage très prononcé me donnant, dans ma glace, au moins vingt-cinq ans et le sentiment d’être une femme fatale.
Lorsque nous arrivons à destination, il y a déjà foule dans le centre et un orchestre qui joue. Olivia, le portable à l’oreille au mépris de la maréchaussée ...