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Tante Gertrude
Datte: 20/10/2018, Catégories: ff, fbi, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral nopéné, init, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe
... n’eus ce soir-là qu’un seul remord ! Celui de n’avoir pas bravé cet interdit plus tôt. Un regret également, puisque l’heure était aux confidences, celui de l’absence chez ma lécheuse balbutiante de cet attribut masculin qui faisait la fierté des hommes. Je suis certaine que j’aurais cédé au caprice de l’essayage si Adèle en avait été pourvue. Enfin, il me fallut évidemment à mon tour tenter l’expérience. La petite sotte riait de mon incompétence, me guidant finalement, m’invitant à rectifier les mouvements par trop maladroits que j’entreprenais pourtant avec bonne volonté. Nos soupirs nous apportèrent des joies inespérées et ce fut sans doute lors de ces minettes gauches et malgré tout… savoureuses, que le mot jouissance prit un sens terriblement concret ! Fort naturellement, en bonnes ouvrières, nous adoptions l’adage qui disait : sur le métier, cent fois remet ton ouvrage. Pour bien faire, il faut faire de l’exercice et nous ne manquions pas d’ardeur. Nos cernes sous les yeux se voyaient au lever, lors de petits matins où nous prenions notre petit déjeuner avec les serviteurs. Les filles jusqu’à leur majorité n’avaient pas leur place à la table des grands. Mais ce furent trois belles semaines que celles de la naissance de ce mille neuf cent trente-cinq tant attendu. La neige aussi avait envahi le parc de la grande demeure familiale. À deux reprises nous avions obtenu l’autorisation d’assister à la veillée. Les deux fois où le curé était passé dîner à la maison. La ...
... venue de l’homme d’Église nous octroyait donc des droits supplémentaires. Mais espiègles, nous avions décidé de transgresser les règles sans rien dire. Maintes fois cachées sous les tentures ou allongées dans des recoins nous avions surveillé ces femmes en robes du soir, ces hommes en habits qui péroraient sur des futilités politiques. Le monde se refaisait dans ce genre d’endroits, la guerre aussi se préparait dans de semblables boudoirs. Mais j’avais aussi entrevu deux ou trois gestes équivoques entre Armand et la pauvre bonne qui travaillait lors de ces soirées. Il la serrait de près, osant dans les coins la peloter d’une ignoble manière. Et presque sous les yeux de ma mère. Mais avait-elle envie de voir ? Rien n’était moins certain. De toute façon, l’argent appartenait aux hommes et le divorce était inconcevable. Société pourrie ! Les femmes n’avaient pas leur mot à dire. Subir était notre destin ? Sans doute que dans ma caboche de jeune fille, les attouchements abjects découverts lors de ces vacances-là, ont compté pour beaucoup dans la suite des évènements de ma vie. Je saurai donner pour recevoir beaucoup et dans mon esprit se crayonnait déjà le dessein de « cocotte » qui me permettrait de vivre avec l’argent de ces mêmes mâles. Quitte à leur donner du sexe autant que ça ne se fasse pas sans retour. Et dans l’une ou l’autre des chambres que nous occupions pour encore quelques jours, Adèle et moi bavardions de détails de cet ordre-là. Elle avait sur ce sujet déjà ...