1. Véro et Didi


    Datte: 14/10/2018, Catégories: fh, fplusag, campagne, pénétratio, inithf, Auteur: Pascal Laurent, Source: Revebebe

    ... imposant, il me faut faire avec ce surnom ridicule.
    — Oui et d’ailleurs, si vous le permettez, je vous appellerai plutôt par votre prénom à l’avenir. Mais vous, par contre, utilisez mon surnom, « Véro », ça sera moins guindé que « madame ». Et tant qu’on y est, mettez-vous à l’aise : vous devez mourir de chaud avec cette veste et ce pantalon et vous profiterez du soleil.
    — Euh… vous savez, Madame… euh, Véro, je n’ai pas vraiment une carrure que j’ai envie d’exhiber. Les gens les moins désagréables disent que « je n’ai pas un physique facile » et les autres rigolent ! Tant pis, je préfère avoir chaud.
    
    Bien. Les choses commencent à se préciser : des parents absents, indifférents et un physique qu’il n’assume pas. Mais pourtant, une vraie personnalité qui se dévoile peu à peu et qui, à mon avis, ne demande qu’à s’affirmer. Voyons et si…
    
    — Oui, mais moi, du coup, je ne peux pas me mettre à l’aise alors que j’aimerais prendre un peu le soleil. Vous voyez, je n’ai pas hésité à me déshabiller devant vous alors que je pourrais être votre mère.
    
    Là, j’y vais un peu fort, mais je n’ai pas le temps d’entamer une thérapie sur six mois !
    
    — Ah non, alors ! Vous n’avez rien de commun avec ma mère. Vous pouvez vous permettre de vous mettre en sous-vêtements : vous êtes belle et d’ailleurs c’est ce qu’ont dit les copains, même s’ils l’ont dit de manière vulgaire.
    — Ferdinand, pensez-vous que j’aurais proposé à ces pseudo copains d’enlever ma robe devant eux ? Vous êtes gentil, ...
    ... délicat, prévenant, je suis en confiance avec vous. J’ai d’ailleurs accepté de vous suivre dans cet endroit perdu. Aussi, croyez-moi, je ne me moquerai pas de vous.
    — C’est vrai ? Je peux vous faire confiance ?
    
    Son regard a beau être hésitant, je le sens désireux de se laisser aller à cette sollicitude qu’il sent chez moi. Je fais oui de la tête avec mon plus tendre sourire. Alors, il entame une sorte de strip maladroit au terme duquel il se retrouve en slip, mais avec un sweat à longues manches.
    
    — Ça aussi, lui dis-je, en désignant ce vêtement superflu.
    
    Il y consent avec regret et je me débarrasse de ma robe, avec un soupir de satisfaction.
    
    — Alors, on n’est pas bien comme ça ?
    
    Il acquiesce timidement de la tête, mais l’expression de son visage affirme le contraire. En ce qui me concerne, je brûle d’envie de retirer le reste de mes vêtements. J’ai découvert depuis peu le plaisir de la nudité au soleil et j’ai une furieuse envie de rattraper mon retard. Mais là, ce n’est pas vraiment le bon moment ! Je le regarde à la dérobée et, effectivement, il n’a pas tort : il n’a rien d’un athlète ! Mais pourtant, il a du charme : ses cheveux bouclés noirs, son doux sourire et surtout beaucoup de douceur dans le regard. Une question me vient à l’esprit :
    
    — Dis-moi, Ferdinand, est-ce que tu as une copine ?
    
    Je me rends compte que je suis passée au tutoiement involontairement, comme si cette semi-nudité m’y autorisait. Il ne relève pas et me répond :
    
    — Vous me posez ...
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