Véro et Didi
Datte: 14/10/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
campagne,
pénétratio,
inithf,
Auteur: Pascal Laurent, Source: Revebebe
... centimètres de ma culotte dont je prends alors conscience qu’elle n’est pas la plus décente de ma collection ! Très jolie, certes, mais quasiment transparente. Didi, qui s’est imperceptiblement figé, n’a pas pu ne pas voir ce que cette culotte était censée cacher ! Le soutien-gorge n’est pas mieux et cette prise de conscience provoque même le durcissement de mes tétons. Sitôt Didi relevé, je me précipite sur ma robe et m’en couvre ; mon intention est de créer une certaine intimité qui lui permette de livrer ses problèmes, mais pas de l’émoustiller quand même !
Nous repartons silencieusement, mon bras toujours cramponné au sien, et atteignons bien vite le but de notre expédition. Didi se tourne vers moi et me dit :
— Voilà, nous y sommes. Qu’en pensez-vous ?
Je suis bouche bée devant la beauté du lieu. Nous surplombons la mer que nous voyons à trois ou quatre kilomètres, nous distinguons un peu la plage, mais c’est à peine si les bâtiments de la station balnéaire apparaissent dans ce qui nous semble être une forêt. Le soleil éclatant parachève la beauté du lieu.
— C’est magique !
Et je ne parviens pas à en dire plus. J’ai du mal à imaginer qu’un aussi bel endroit ne soit pas envahi de visiteurs, mais, bien sûr, les ornières et les barbelés, ça dissuade !
— Vous pouvez venir vous asseoir, vous ne perdrez rien du point de vue.
Didi m’invite à le rejoindre sur la couverture qu’il a installée sur un coussin d’herbe bien moelleux. Nous nous installons côte à ...
... côte et je me sens si bien dans ce bel endroit, sur ce doux coussin herbeux que j’éprouve l’envie de retirer à nouveau ma robe pour profiter pleinement de l’instant. Ce désir me surprend d’ailleurs : en quoi me dénuder augmentera-t-il le plaisir que j’éprouve ? Serait-ce que je voudrais sentir à nouveau le regard de Didi sur moi ? Non, ça doit être le soleil qui pourrait me donner plus de couleur encore : oui, c’est sûrement ça.
Mais bon. Je suis venue ici dans un but précis, je ne dois quand même pas le perdre de vue et j’entame donc la conversation :
— Dites-moi, ce surnom, Didi, c’est l’abréviation de quoi ?
— C’est toute une histoire ! Mon prénom, en fait, c’est Ferdinand, ce qui n’est pas très commun, mais mes parents, non plus, ne sont pas communs ! À ma naissance, ils avaient convenu que mon père choisirait le prénom du garçon et ma mère celui de la fille. Comme mon père est prof d’histoire, c’est le personnage de Ferdinand de Lesseps qui l’a inspiré et si j’avais été une fille, ça aurait été Hildegarde, comme Hildegarde von Bingen, car ma mère est prof de musique ! Ferdinand ou Hildegarde, vous voyez un peu l’ambiance ? Étant tous les deux fort pris et pas très motivés par l’éducation d’un jeune enfant, j’ai tout de suite eu une nounou à la maison qui, elle, m’a appelé Didi. Tant que j’étais petit, ça me convenait bien, d’autant que je considérais cette nounou comme ma mère. Mais en grandissant, c’est devenu un peu lourd à porter. Déjà que je n’ai pas un gabarit ...