Véro et Didi
Datte: 14/10/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
campagne,
pénétratio,
inithf,
Auteur: Pascal Laurent, Source: Revebebe
Ne reste qu’à basculer le siège, fermer les yeux et enfin dormir ! Personne ne viendra me déranger ici, au fond du parking et je vais donc pouvoir récupérer, le temps du match. Bien sûr, j’aurais été mieux installée dans mon lit, mais il y avait ce match de basket de l’équipe de mon fils et c’était mon tour de véhiculer les joueurs jusqu’à la salle de sport où joue l’équipe, à vingt kilomètres de la maison. Tous ces gaillards ont beau avoir la vingtaine, ils n’ont pas de voiture, il faut donc encore les conduire comme quand ils étaient encore petits ! Et le comble, c’est que mon Lucas est malade et n’a pas pu venir. Mais bon, il faut respecter ses engagements, même après une nuit comme celle que je viens de passer.
Oui, je suis infirmière psy dans un établissement qui accueille des handicapés intellectuels en internat et là, je sors de trois nuits de garde. Habituellement, ça se passe bien, nos pensionnaires dorment calmement et donc moi aussi. Mais voilà, depuis quelques nuits, ils sont énervés, tendus : ils se lèvent, se promènent dans les couloirs, font du bruit, réveillent les autres… Est-ce la chaleur, ou autre chose ? Il faut donc les rassurer, distribuer des calmants, les recoucher et… recommencer une heure plus tard ! Alors vous imaginez l’état dans lequel je suis. Donc un petit dodo me fera le plus grand bien. Je ferme les yeux et, instantanément, je me sens basculer dans le néant… mais j’entends frapper !
Je sursaute et me redresse vivement, manquant de me ...
... buter contre le pare-soleil que j’avais baissé. J’étais déjà profondément endormie et je me sens comateuse. Je regarde fixement devant moi, l’esprit vide, je ne comprends pas la situation. On frappe à nouveau et là, à la fois j’identifie la nature du bruit et son origine. Je me tourne vers la fenêtre latérale où quelqu’un tape encore. Mon esprit redémarre peu à peu et je reconnais l’un des jeunes que j’ai amenés. Je réalise alors qu’il me parle, mais je ne comprends pas à travers la vitre. Je la baisse, mais là, il ne parle plus. Il se dandine sur place, l’air gêné. Ça y est, je me souviens de son prénom ou son surnom plutôt : « Didi ». Il n’a pas vraiment la carrure du joueur de basket : pas bien grand, chétif et avec ça, horriblement timide. Je n’ai eu que peu d’occasions de l’entendre parler d’ailleurs. Il est à l’opposé des autres membres de l’équipe qui sont exubérants, bruyants, tapageurs : à se demander pourquoi il en fait partie. Mais, à ce propos, où sont les autres ? Et le match est déjà fini ? J’ai un peu perdu la notion du temps avec ma sieste. Comme il ne se décide toujours pas à parler, je regarde ma montre… mais il y a à peine dix minutes qu’ils sont partis !
Je me tourne à nouveau vers Didi qui, lui, se détourne toujours. Je me rends compte alors que, dans la position allongée que j’ai adoptée pour dormir, ma petite robe estivale s’est retroussée : elle dévoile largement mes cuisses et laisse entrevoir ma culotte. Je comprends alors l’embarras que j’ai créé ...