Faits pour composer, non pour s'entendre
Datte: 07/02/2018,
Catégories:
nonéro,
articles,
Auteur: Fred le Troll, Source: Revebebe
... un concept erroné, légitimé par la nature propre de l’expérimentateur qui élabore et valide un protocole dont les conditions ne s’appliquent qu’à lui-même !
La vérité, c’est qu’il faut définitivement renoncer à cartographier le désir féminin. En l’occurrence, les femmes sont tout sauf prévisibles. Faut-il s’en étonner ? Elles sont apparemment programmées pour le mélange des gênes ! Cela ne veut pas dire pour autant qu’elles tiennent toujours la route.
Placées au contact d’un mâle identifié par elles comme une légende vivante, bien des femmes ne sont pas plus futées que la plupart des hommes. Elles prennent aisément des vessies pour des lanternes et sont aussi démunies que des mecs se trouvant nez à nez devant une grande blonde pulpeuse. Elles ne sont pas loin de se conduire comme le loup de Tex Avery quand se pointe la pin-up du dessin animé, sauf qu’elles savent le faire en toute discrétion. Combien de fois ne suis-je pas resté muet de saisissement en voyant les choix opérés par beaucoup de femmes autour de moi, bien souvent à leur détriment, avec une singulière capacité à l’aveuglement, invoquera-t-on l’auto-intoxication ?
Telle jeune collègue follement éprise d’un prof de sport qui ne voulait plus d’elle, pleurait à chaudes larmes en hurlant sa douleur de ne pouvoir à nouveau plonger ses doigts dans les petites bouclettes qu’il avait sur la nuque, là où je ne voyais que des tifs en nette voie de raréfaction, effectivement agglomérés en bouclettes sur les ...
... arrières, mais par quoi au juste ?
Passer les doigts dans ses petites bouclettes… Voilà donc à quoi elle pensait quand elle pensait à lui ! C’est ainsi que je réalisais que l’érotisme féminin n’avait, pour s’activer, nul besoin d’un culte des zones érogènes et des organes sexuels. « Eppur si muove… » aurait dit Galilée !
Les manifestations physiques d’un puissant désir féminin ne sont pas loin d’être aussi spectaculaires qu’une érection. Quand une femme bien née a envie de vous, elle fond, ruisselle, se liquéfie, elle enfle aussi, ses petites lèvres viennent former comme la corolle d’une fleur humide à la surface des grandes. Il arrive que ce désir inonde sa petite culotte, il se peut même qu’il parvienne à traverser l’étoffe d’une jupe, qu’elle doive se cacher en descendant de voiture, un peu honteuse et en même temps assez fière de montrer – honesta mulier – de quel bois elle se chauffe, nullement mécontente à l’idée que son homme sache dans quel état il la met. Il arrive ainsi qu’à l’intromission, on la sente se détendre en soupirant, comme si une longue tension retombait enfin, comme si elle ressentait une sorte de soulagement.
Elles sont superbes dans cet état ; c’est si beau quand ça vous arrive ! Occasions trop rares et dont il convient de goûter chaque seconde, car cette étape langoureuse est aussi sublime et éphémère qu’un envol de papillons. Occasions précieuses aussi, car les femmes en ont-elles tant que ça de baiser pour le plaisir sans avoir en tête autre chose, ...