L'harmonique des corps
Datte: 12/10/2018,
Catégories:
fh,
fhh,
jeunes,
amour,
jalousie,
miroir,
fsodo,
journal,
nostalgie,
Auteur: Lok.Z, Source: Revebebe
... se répand, sauvage et brutale. Ils m’ont abandonné pour jouir l’un de l’autre sans aucun scrupule. Leur masque s’est déchiré et je découvre une vérité dans laquelle j’ai été manipulé et trompé. Sophie ne m’aime pas. Tout ce qu’elle cherche c’est prendre son pied comme une salope, une pute. Et Laurent, mon meilleur ami, incapable de percevoir ma détresse, faisant passer son plaisir et sa jouissance avant notre amitié. Ils m’ont sacrifié sans remords. Ils me dégoûtent ! Arrivé chez moi, je m’affale tout habillé dans le canapé et cherche un sommeil qui ne vient pas. Mon esprit me torture. Pas une pensée qui tend vers la lumière, pas d’échappatoire. Je les imagine se donnant totalement l’un à l’autre maintenant que je me suis hors-jeu. J’imagine Sophie lui dire « Je t’aime » comme elle me l’a souvent dit, avec ses yeux, avec sa bouche, avec son sexe. J’ai envie de hurler mais rien ne sort, même pas une larme. Alors, contre toute attente, je finis par sombrer, à bout de forces, dans un sommeil profond.
C’est dans la matinée que j’ai revu Sophie, chez moi, seule. Elle venait aux nouvelles. Savoir ce qu’il m’était arrivé et savoir comment j’allais. Mais aussi pour me raconter qu’elle avait pris son pied plusieurs fois et qu’elle regrettait que je sois parti trop vite. Qu’elle aurait aimé faire une double pénétration. Qu’elle aurait aimé nous sucer tous les deux, ensemble. Qu’elle aurait aimé que l’on soit vraiment tous les trois. Qu’elle l’avait doigté pendant qu’elle le suçait ...
... et que cela semblait lui avoir beaucoup plu. Qu’ils avaient fini par prendre un bain ensemble. Je ne sais pas ce qu’elle cherchait à faire en me racontant tout ça. Me rassurer ou m’exciter ? Tout l’effet que cela produisait en moi était de l’écœurement. Un vrai écœurement incontrôlable. Et lorsqu’elle me proposa de me faire une pipe et de me mettre un doigt dans le cul, ce fut la goutte d’eau.
Non je n’en avais pas envie. Celle que j’avais devant moi n’était pas celle que je connaissais. Je la sentais cruelle et sadique. Je ne me rappelle plus si je lui ai dit qu’elle me dégoûtait, que c’était une salope. Même si je n’ai pas dit ces mots, elle a dû le comprendre à mon visage, à mon regard, et en être terriblement blessée. J’ai été un vrai con injuste. Comment ai-je pu lui reprocher ce que j’aimais le plus en elle : sa liberté et son appétit sexuel. Je lui en voulais d’avoir gâché cette soirée alors que c’était moi le responsable de mon fiasco. Moi qui n’avais pas tout prévu. Moi qui n’avais pas suivi.
Dans l’après-midi, Laurent passe me voir à son tour. Il vient pour me rassurer sur ses sentiments pour Sophie et vice-versa. Il me dit que ce qui s’est passé, nous l’avons voulu tous les trois, même si lui avait des réserves. Que ce n’était qu’un jeu, du plaisir partagé en toute amitié. Il me confesse même qu’ils se sont sentis un peu bêtes, une fois l’excitation retombée, de ne se retrouver que tous les deux. Et je le crois. Ensuite, il me propose une virée sur Paris pour ...