1. L'harmonique des corps


    Datte: 12/10/2018, Catégories: fh, fhh, jeunes, amour, jalousie, miroir, fsodo, journal, nostalgie, Auteur: Lok.Z, Source: Revebebe

    Dans l’épisode précédent : Avec Sophie, mon fantasme de plan à trois refait surface. Fantasme partagé avec elle et avec Laurent, mon meilleur pote qui est le candidat rêvé pour cette aventure. Mais rien n’est aussi simple qu’il y paraît.
    
    Juin. Les vacances scolaires approchent, pour ne pas dire qu’elles sont déjà là. Trois mois à passer loin de Reims, loin de mes potes, loin de Sophie. Mes potes ne me manqueront pas. Je les connais depuis presque trois ans maintenant. Et puis j’en ai d’autres que je connais depuis plus longtemps et qui m’attendent dans les Ardennes. Sophie, je ne la connais que depuis un mois tout au plus, un mois d’une rare intensité, et trois longs mois interminables vont nous séparer. En attendant juillet, nous n’en foutons plus très lourd à l’école. Les diplômes sont passés et je suis recalé. Bon pour un second passage en troisième année. Normal en fait ! Je n’ai rien foutu de bon. Je me suis perdu en route et j’ai joué à celui qui savait où il allait. Je suis bien le seul à avoir été dupé. Mais pour l’heure, je m’en fous ! Mon amour-propre n’est même pas atteint. J’ai rencontré Sophie, et maintenant, je veux mon plan à trois. Il est là, tangible, nous tendant les bras. Je ne pense plus qu’à ça, et elle aussi. Nous en rêvons tellement, qu’éblouis, nous ne voyons pas Laurent hésiter.
    
    C’est arrivé la veille de la fête de la musique mais je ne me souviens plus du déroulement de la journée. Il ne me reste qu’un souvenir fugace de nous trois ...
    ... mangeant une frite sur un banc des promenades que j’ai tendance à associer à la suite, mais rien n’est moins sûr. Ce dont je suis sûr, c’est qu’il n’y a pas eu de concertation entre nous. Pas même entre Sophie et moi. Pas de plan, mais le soir venu nous nous dirigeons tous les trois chez Laurent. Il habite un F2 d’une quarantaine de mètres carrés, au premier étage dans un vieil immeuble. Il le partage avec un colocataire qui ne fait pas les mêmes études que nous et qui est absent ce soir, comme souvent. L’appartement se partage en deux chambres inégales reliées entre elles par un couloir, et séparées par la salle de bain et la cuisine. Nous squattons la chambre de son coloc, bien plus grande et moins « bordel » que celle de Laurent qui n’a même pas de lit et qui ressemble plus à un atelier de peinture qu’à une chambre. En plus d’être propre, celle de son coloc est la seule qui donne accès à la cuisine et surtout, a un vrai grand lit.
    
    Un vrai grand lit dans lequel Sophie ne tarde pas à s’installer sans rien demander à personne. Elle ôte ses pompes, se glisse tout habillée sous la couette et nous lance une invitation muette à la rejoindre. Je me souviens de son sourire et de son regard de petite fille espiègle pour nous signifier : c’est ce soir les gars. Oui c’est ce soir, il n’y a pas de doute dans mon esprit, et excité, je la rejoins par la droite pendant que Laurent, pris dans le mouvement, s’installe à sa gauche. Et nous voilà enfin tous les trois réunis dans le même lit, ...
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