1. Corps-à-corps dans le Vercors


    Datte: 11/10/2018, Catégories: fh, fhh, extracon, jalousie, Oral pénétratio, Humour policier, aventure, Auteur: Ludwig Mrza, Source: Revebebe

    ... suis pas jalouse, ajouta-t-elle en posant les photos sur la table de nuit. Elle s’appelle comment ?
    — Ghislaine.
    
    Vivement, Zoé m’enlaça et m’attira contre elle.
    
    — En attendant de la retrouver, ta Ghislaine, occupe-toi un peu de moi : j’ai pas encore eu toute ma dose, ce soir.
    
    +++++
    
    La curieuse communauté était installée dans un repli de terrain, une sorte de vaste cuvette vaguement clôturée à laquelle les engins motorisés n’accédaient que par un portail grillagé. À pied, par contre, les piquets, les fils métalliques et les bouts de planches étaient plutôt aisés à franchir, en n’importe quel endroit. Trois baraquements de pierres et de bois, disposés en carré, occupaient le centre de la clairière. À l’extérieur avaient été aménagées quelques parcelles où poussait péniblement ce qui ressemblait à des légumes. J’aperçus plusieurs motos et deux vieilles jeeps.
    
    Zoé avait insisté pour que je l’attende non loin de l’auberge, où elle m’avait « récupéré » avec sa voiture, après le petit déjeuner.
    
    — C’est pas la peine de grimper par le sentier, m’avait-elle averti. Tu vas te faire repérer immédiatement et je n’ai pas l’impression que c’est ça qui va t’aider dans ton enquête. Attends-moi tranquillement, je t’emmène par des chemins détournés et tu seras à pied d’œuvre sans que personne ne s’en aperçoive. Je connais le coin et cette vieille propriété qu’ils ont rachetée l’an dernier.
    — Tu y es déjà allée espionner ?
    — Oui, discrètement. Ils m’ont tout l’air d’une ...
    ... bande de glandeurs qui cultivent quelques carrés de légumes pour donner l’impression au quidam de passage qu’ils font quand même quelque chose de constructif. J’ignore combien ils sont, mais à vivre réellement sur place, guère plus qu’une demi-douzaine, à mon avis. Les flics ont déjà visité leur camp, mais sans rien trouver d’illégal. Apparemment, les papelards du proprio sont tout ce qu’il y a de plus en ordre et il aurait payé le terrain rubis sur l’ongle. C’est un drôle de zigue, il se montre assez peu. Un Italien, avec un nom bizarre.
    — Abruzzese.
    — Oui, un truc comme ça.
    — J’ai entendu qu’on l’appelait « Bruze ».
    — C’est possible. En tout cas, c’est plus facile.
    
    Nous étions planqués dans la végétation, tout près de la limite de la propriété. Il était dix heures trente à peine, et on ne pouvait pas dire que la communauté débordait d’activité ; mais de l’endroit où nous nous tenions, seule une partie de la zone entourée de bâtisses était visible. Nous déplacer n’aurait pas été sans risques d’être aperçus, aussi nous contentions-nous d’observer.
    
    Nous étions en train de nous engourdir lorsqu’un Range Rover apparut à l’entrée du camp et franchit la barrière. Aussitôt, deux types sortirent d’un des baraquements et filèrent rejoindre le chauffeur, qui avait garé son véhicule et ouvert le hayon. Ils commencèrent à en débarquer des paquets de volumes divers, aussi bien en bois qu’en carton, et les trimbalèrent vers la cour délimitée par les constructions.
    
    — C’est le ...
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