1. Corps-à-corps dans le Vercors


    Datte: 11/10/2018, Catégories: fh, fhh, extracon, jalousie, Oral pénétratio, Humour policier, aventure, Auteur: Ludwig Mrza, Source: Revebebe

    ... hauteur du mien ; mais si je voulais entamer une seconde manche, il m’était nécessaire de récupérer.
    
    Apaisée, détendue, Zoé me parut plus accessible.
    
    — C’était qui, ces deux types ? commençai-je en caressant du bout des doigts le ventre de la jeune femme.
    — Pourquoi ? Ils t’intéressent ?
    — Peut-être…
    — C’est maigre, comme raison.
    — Tu l’as dit : je suis un fouille-merde. Un enquêteur privé. Et ce que je cherche se trouve peut-être par ici.
    
    Zoé sourit, se souleva sur le coude et pencha son visage sur le mien.
    
    — Je le sentais ! triompha-t-elle. Alors ? Tu cherches quoi ?
    — Deux personnes qui ont disparu. Une jeune fille et une femme. On m’a parlé de cette espèce de secte installée là-haut, et j’ai de bonnes raisons de penser que les disparues ont eu maille à partir avec ces gens. Et les deux types de la terrasse avaient le genre de dégaine qui correspond à ce que je m’attends à trouver chez les adeptes de la secte en question.
    — Bien vu ! lança-t-elle en roulant sur l’oreiller, les yeux vers le plafond. C’est de là qu’ils viennent. Mais d’après ma tante, tous ces types sont généralement assez discrets. On ne les verrait que rarement au village… sauf ces derniers temps.
    — À cause de toi ?
    — C’est ce que prétendent quelques mauvaises langues. Ils m’ont un peu draguée depuis que je suis arrivée, il y a deux semaines, en essayant de m’attirer dans leur espèce de confrérie. J’ignore ce qu’ils y trafiquent au juste, mais il est question de dons à la Lune, mère ...
    ... de la sensualité, et de l’éveil du corps aux véritables plaisirs charnels. Bref, le genre de conneries que n’importe quel gourou vaguement illuminé peut continuer à inventer tant qu’il existera des couillons assez naïfs pour prendre tout ça au sérieux.
    
    J’appréciai une fois encore le franc-parler de Zoé. De plus en plus, je me persuadais de lui faire confiance.
    
    — J’avais l’intention d’aller me balader un peu par là demain, sous prétexte d’une rando vers le Calvaire, annonçai-je en me redressant. Ce que tu me racontes me conforte dans mon projet.
    — Et tu prétends toujours que ta panne de bagnole était fortuite ?
    — Oui. Absolument. Mais j’avoue qu’elle m’a bien aidé à trouver une raison de m’attarder dans le coin. Sans ça, j’aurais dû faire preuve d’un peu d’imagination.
    — Et les personnes que tu cherches se seraient laissé embrigader par le gourou ?
    — Probablement. La jeune fille, tout au moins, dis-je en m’échappant pour aller fouiner dans mon portefeuille. Elle n’a que quinze ans. C’est sa mère qui a fait appel aux services de mon bureau d’enquêtes.
    
    Je montrai les photos à Zoé, qui s’était assise sur le lit :
    
    — Je présume que tu ne les as pas aperçues ?
    — Non. Sinon je m’en souviendrais. C’est qui, elle ? Ta femme ?
    — Je suis pas marié.
    — Non, mais c’est ta gonzesse, je veux dire ?
    — Une collègue. Elle bosse avec moi à l’agence d’enquêtes.
    — C’est bien ce que je dis. C’est ta nana.
    — Mais…
    
    La blonde se mit à rire.
    
    — Allons, fais pas cette tête ! Je ...
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