Corps-à-corps dans le Vercors
Datte: 11/10/2018,
Catégories:
fh,
fhh,
extracon,
jalousie,
Oral
pénétratio,
Humour
policier,
aventure,
Auteur: Ludwig Mrza, Source: Revebebe
... moment. En attendant, vous pouvez vous loger à l’auberge, là-bas. Vous avez dû la voir en passant.
— Oui, en effet, approuvai-je en songeant à la pulpeuse Zoé. Si toutefois il y a de la place.
— Sûrement, oui !
— Y a pas beaucoup de touristes, en ce moment ! ajouta « le petit ».
Michel se tourna vers son apprenti.
— T’as fini la Renault, toi ?
— Ben… j’achevais, quand monsieur est arrivé.
— Va encore frotter un peu. Je suis sûr que ça ne brille pas assez.
L’adolescent disparut dans l’obscurité du garage. Je confiai mes clés et mon numéro de téléphone mobile au patron après avoir récupéré mon sac de voyage, et repartis tranquillement vers l’auberge.
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La cuisine de Louis et Françoise Bouchot devait jouir d’une excellente réputation, car le soir, la terrasse et la salle étaient bien garnies. Je demandai discrètement à Zoé d’où sortait toute cette foule, et elle m’expliqua en quelques mots qu’il s’agissait pour la plupart d’habitants du village et de quelques itinérants connaissant la bonne adresse et soucieux de ne pas manquer une occasion d’y faire étape. Le patron était aux fourneaux et sa femme assurait le service de maîtresse façon, le petit coup de main de leur ravissante nièce étant un luxe essentiellement estival.
En même temps que du succulent contenu de mon assiette, je profitais de l’affolant spectacle offert par une Zoé resplendissante passant d’une table à l’autre. Sa tante, opulente cinquantenaire, connaissait parfaitement sa clientèle et ...
... plaisantait joyeusement avec les plus habitués. Les portions qu’elle distribuait étaient généreuses, mais c’était une cuisine simple et parfumée, calant bien le bide et procurant la certitude d’en avoir plus que pour son fric. La carte était réduite, mais la plupart des dîneurs s’en souciaient comme d’une guigne et commandaient directement le menu du jour griffonné à la craie sur un tableau noir vissé à un chevalet, qu’ils accompagnaient invariablement du « vin du patron », un rouge régional épicé et gouleyant présenté dans des bouteilles dépourvues d’étiquette.
À la lumière de quelques lampadaires autour desquels voletaient des papillons de nuit, je traînaillai quelque peu en terrasse avec les derniers clients, grillant ma cigarette et sirotant un cognac. Dans un coin, deux gaillards barbus et à la mise négligée faisaient la conversation à Zoé en liquidant leur pinard. Sans doute aussi des habitués, mais qui à l’évidence profitaient de la moindre occasion d’interpeller la jolie blonde quand elle passait à portée de voix.
Je remarquai les gestes irrités de la demoiselle et perçus quelques paroles prononcées plus sèchement, mais sans les comprendre. Les deux types ronchonnèrent. Ils insistaient et, manifestement et bien qu’elle ne haussât pas vraiment le ton, Zoé perdait son calme. Elle s’esquiva à l’intérieur de l’auberge et les mecs se turent. Je venais de terminer mon verre et de me lever pour rentrer, lorsque la serveuse franchit à nouveau l’entrée du bâtiment. Elle ...