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Corps-à-corps dans le Vercors
Datte: 11/10/2018, Catégories: fh, fhh, extracon, jalousie, Oral pénétratio, Humour policier, aventure, Auteur: Ludwig Mrza, Source: Revebebe
... tourna la tête vers ma tire, qui cuisait en plein soleil au bord du trottoir, et je regardai dans la même direction. — Je vois que ça coule encore un peu par en dessous. Vous pouvez toujours demander un peu de flotte pour faire l’appoint, mais mieux vaut réparer le plus vite possible. Allez donc trouver Michel, il devrait pouvoir arranger ça. — Ouais. C’est ce que je vais faire. — Et vous avez un pneu presque à plat. — C’est la roue de secours. J’ai crevé l’autre en chemin. — C’est pas votre jour de chance. Bah ! Allez donc chez Michel. — Il n’est pas là en ce moment, intervint Zoé en apportant nos consommations. Je l’ai vu passer tout à l’heure avec son camion. Elle avait eu le pas discret et je m’en voulus d’avoir manqué une partie du spectacle, mais tentai de rattraper le temps perdu en la dévorant du regard. — Le petit est là… objecta l’homme. — Le petit ! siffla Zoé d’un ton méprisant. Pour faire le plein ou regonfler un pneu, ça va ; mais à part ça… Vous êtes de passage ? — Mes ennuis mécaniques risquent de prolonger un petit peu mon séjour à Saint-Edmond, fis-je rempli d’espoir et content qu’elle s’intéresse à moi. Heureusement que je ne suis pas pressé ! — En cas de besoin, vous savez où trouver le gîte et le couvert ! sourit-elle. — Dans un premier temps, si vous consentiez à me céder quelques litres d’eau pour un radiateur déficient, ça m’aiderait un peu. — Venez. Je la suivis à l’intérieur, où il faisait sombre et frais. Elle m’apporta un ...
... bidon ayant jadis renfermé de la javel et le remplit directement au robinet pendant que j’admirais sa plastique affolante. C’est à regret que je ressortis griller au soleil en transvasant le contenu du récipient dans l’orifice idoine ; puis je liquidai et payai ma bière après avoir restitué le bidon à sa propriétaire. J’adressai à Zoé mon plus charmant sourire, saluai d’un signe de la main le client de la terrasse et m’éloignai en voiture en regardant davantage dans mes rétroviseurs qu’au travers du pare-brise. Je roulai doucement, passai devant l’église et repérai sans peine la pompe à essence. Les portes étaient ouvertes en grand sur un atelier qui paraissait bien sombre depuis la rue baignée de lumière. Je dus lancer plusieurs appels pour qu’un adolescent émerge d’un coin encore plus obscur. — Oui ? fit-il en clignant des yeux. Je me demandai si ses paupières papillonnaient à cause du soleil ou de la sieste dont il semblait sortir à grand-peine. — J’ai un pneu dégonflé. Tu pourrais m’arranger ça ? — Bien sûr, m’sieur ! « Le petit » passa devant moi et pencha son mètre quatre-vingt vers la roue. Le gars devait avoir grandi trop vite. — Il est pas crevé ? — Celui-là, non. Il a juste besoin d’air. Tu pourrais réparer l’autre ? — Quel autre ? fit « le petit » en bâillant. — Celui qui est crevé. Il est dans mon coffre. Et aussi réparer un radiateur qui fuit. L’adolescent se gratta les aisselles. — Moi, je répare pas les crevaisons, m’sieur. Et les ...