1. Corps-à-corps dans le Vercors


    Datte: 11/10/2018, Catégories: fh, fhh, extracon, jalousie, Oral pénétratio, Humour policier, aventure, Auteur: Ludwig Mrza, Source: Revebebe

    ... très belle région, tu ne trouves pas ?
    — C’est possible, patron. Vous m’offrez le voyage, si j’ai bien compris ?
    — Le voyage, mais pas les vacances, grand naze ! Ne traîne surtout pas en route et surveille tes notes de frais. Pas question de gastronomie ni d’aller aux putes sur mon compte !
    — Si je dis que j’arrive de votre part, on ne me fera pas crédit, patron !
    — Très drôle, Mrza. T’en as d’autres comme ça ? Bon, je t’explique où ça se trouve. Prends des notes, t’as pas assez de cervelle pour tout retenir.
    
    +++++
    
    Adam Borowitz avait raison : le Vercors est une bien jolie région, mais je n’y venais pas faire du tourisme, même si je m’efforçais d’en donner toutes les apparences.
    
    Lorsque je m’abattis sur un siège, à l’ombre d’un parasol sur la terrasse de « L’auberge du Vercors », à Saint-Edmond, j’étais loin d’être frais dans mon short, mon tee-shirt et mes sandales. Selon l’expression populaire, j’avais les boules collées au fond du sachet. Un gros type qui sirotait son Ricard à une table voisine me regarda m’affaler puis me lança un clin d’œil assorti d’un « fait chaud, hein ? » de circonstance.
    
    — En vacances ? enchaîna-t-il immédiatement.
    
    Je hochai la tête en grimaçant sous le soleil, mais sa question me rassurait sur mon look. Mon allure de touriste en perdition arrangeait mes projets.
    
    Le rideau de perles barrant l’entrée de l’auberge s’écarta soudain et je plissai les yeux, pourtant déjà malmenés par la lumière, devant l’éblouissante apparition ...
    ... d’une jeune femme au teint clair, aux cheveux blond-roux, au sourire ravageur et à la silhouette affolante. J’en oubliai provisoirement tous mes emmerdements et, la langue sèche, lui demandai une bière à la pression.
    
    — Tu me remets la même chose, Zoé ?
    — Ça roule ! lança-t-elle d’une voix chantante en s’esquivant vers le bâtiment sous nos regards admiratifs.
    — Beau petit morceau, hein ! souffla mon voisin quand le rideau de perles fut retombé.
    — Ah ! ça…
    — C’est la nièce des patrons. Vous avez de la chance. Elle n’est ici que quelques semaines par an, pour donner un coup de main ; sinon elle vit dans le Nord.
    — Heureux nordistes !
    — Oui, mais plus en ce moment ! s’esclaffa l’homme.
    
    Je laissai planer un silence et mes ennuis en profitèrent pour se rappeler à mon bon souvenir. Tout d’abord, une crevaison qui m’avait foutu en rogne parce que ma roue de secours n’était pas des plus vaillantes vu que j’oublie d’en vérifier de temps en temps la pression de gonflage, et ensuite ce radiateur qui faisait des siennes…
    
    — Dites-moi… Y aurait pas un garagiste, dans les environs ?
    — Un garagiste ? Faut aller chez Michel. C’est un peu plus loin, par là, après l’église. Pouvez pas le manquer, y a une vieille pompe à essence devant… Des ennuis ?
    — Le radiateur est percé. J’ai rempli avec ce qui me restait d’eau minérale, et j’étais en train de me demander si je devrais pas bientôt pisser dedans pour éviter la surchauffe ; mais heureusement, j’ai trouvé votre village.
    
    Le type ...
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