1. Madeleine, prof dévouée, femme fidèle, à un tournant


    Datte: 11/10/2018, Catégories: fh, couple, amour, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral jeu, confession, cocucont, h+prof, Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    ... qu’elle rejoigne l’autre derrière ma tête. En basculant mon corps contre le dossier, j’ai senti son regard chaud et bienveillant couvrir ma nudité. Je ne me sentais pas obscène, bien que rien ne cachât plus mon intimité. Ses yeux me voyaient belle. J’étais belle pour lui.
    
    Pendant près de trois heures il s’est agité avec ses couteaux et ses pinceaux, versant sur sa toile les traits de couleur et les émotions que lui suggérait ma pause. Ses yeux sur moi avaient l’effet de caresses, vives et perçantes. Il passait d’une toile à l’autre, me regardait sans mot dire, puis reprenait sa danse. Il avait l’air possédé, en transe.
    
    Ma nudité ne me gênait plus. J’étais même ravie et fière de pouvoir me montrer ainsi, les cuisses écartées, offerte à son regard bienveillant, sans ambiguïté.
    
    Après une pause déjeuner, Peyo a repris son travail, sans relâche. Il m’avait autorisée à bouger un peu ; je reprenais la pause quand il me le demandait. À 17 heures, il s’est arrêté, a posé ses outils, s’est reculé pour regarder ses toiles, m’a regardée plusieurs fois avant de montrer un air presque abattu.
    
    — Je suis nul…
    — Je peux voir ?
    — Je ne sais pas. Je ne suis pas content de moi, pas du tout.
    — Tu me laisses juge ?
    — Si tu veux, mais ne te moque pas.
    
    Je me suis approchée après avoir passé une serviette autour de moi, impatiente. À côté de lui, debout, les mains devant les seins pour tenir ma serviette, j’ai failli m’évanouir. À gauche, une toile au stade d’ébauche. Le visage ...
    ... était presque terminé : un visage radieux, coloré, souriant. Le mien quand je suis heureuse. Il m’a vue heureuse alors que je ne le suis plus depuis bien longtemps. Le reste du corps n’était qu’au stade des traits. Les cuisses sont fines et fermes. Le sexe n’est pas dessiné. La toile suivante est un buste. Le même visage, de face, heureux, enjoué. Mes seins, durs, aux tétons arrogants, mon ventre qu’il a vu plat alors qu’il ne l’est plus. Ensuite – et c’est ce qui m’a presque choquée – mon sexe en gros plan. Je ne l’ai jamais vu de si près, finalement. Les lèvres sont légèrement distendues. On devine un clitoris gorgé de sang. Ce sexe est brillant, humide. Les poils sont dessinés un à un. C’est le sexe d’une femme qui a envie de sexe, le sexe d’une femme prête à être prise, ce que je n’ai pas été depuis longtemps. La dernière toile sur la droite était recouverte.
    
    — Tu me montres la dernière, que je puisse te dire ce que je pense de tout ça ?
    — Je ne préfère pas. J’ai un peu honte.
    — C’est quoi, pour que ça te fasse honte ? Tu ne t’es pas gêné pour peindre ça, fis-je en montrant le sexe du doigt.
    — C’est vrai, mais celle-ci est plus osée…
    — À quel point ?
    
    Je me suis dirigée vers la toile cachée pour ôter le drap qui la couvrait. J’ai compris que Peyo avait compris mon mal-être, mes angoisses, ma vie. C’était bien moi sur cette toile magnifique, moi les cuisses grandes ouvertes, les seins encore plus gros, la bouche légèrement ouverte, mais surtout moi avec un ventre de ...
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