1. Madeleine, prof dévouée, femme fidèle, à un tournant


    Datte: 11/10/2018, Catégories: fh, couple, amour, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral jeu, confession, cocucont, h+prof, Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    J’enseigne la peinture et l’histoire de l’art, à défaut d’avoir réussi une vie d’artiste. Ce n’est pas si mal, me direz-vous, mais j’en ai quand même nourri une frustration que j’évacue en me donnant corps et âme à mes élèves.
    
    Ah oui, j’imagine ce que vous vous dites : « Elle se donne… » N’allez pas imaginer n’importe quoi : je donne mon temps, mon enthousiasme, mon énergie, mon éclairage, ma motivation, ma culture, mon sens du contact, mon carnet d’adresses. Pas mon cul.
    
    Je me suis mariée très jeune. J’aspirais à une petite vie tranquille. Une vie tranquille, c’était un mari pour la vie, des enfants, une maison, un jardin. D’enfant, je n’ai pas eu. Couple stérile. Une maison avec un jardin, oui, mais pour quoi faire ? D’autant que cette maison est vite devenue une prison. Dorée certes, mais une prison quand-même.
    
    Mon mari est affreusement jaloux. J’ai vite dû renoncer à mes amis, pour lui, pour avoir la paix aussi. Et que dire de ma vie intime ? Rien, justement ! Jusqu’à quelques années après notre mariage, tout allait bien. Enfin, vu de ma fenêtre. Nous avons dû, sur le conseil du médecin qui nous suivait, nous astreindre à des relations sexuelles planifiées. Courbe de température, hormones. Mon mari s’enduisait le sexe de gel. J’écartais les cuisses en levant les genoux bien haut. Il me pénétrait, faisait son affaire, puis se figeait au fond pour éjaculer. Une fois le matin au réveil, une fois le soir au coucher. Pendant trois jours chaque mois. Et entre ces ...
    ... coïts mécaniques, rien. Même sa tendresse n’était plus qu’un souvenir.
    
    Je n’éprouvais plus, vous l’aurez compris, le moindre plaisir. Et le sien était purement physique. Puis, petit à petit, il a fallu se rendre à l’évidence, accepter la triste réalité : nous étions un couple stérile. Les analyses ont montré que j’étais fertile, mais que la qualité du sperme de mon mari ne permettait pas d’envisager une fécondation naturelle. Le médecin nous a proposé des protocoles, tous refusés par mon mari, dès lors que chacun de ces protocoles faisait intervenir le sperme d’un donneur. C’était le sien ou rien. Ce fut rien.
    
    Les années ont passé, lentement, et je me suis focalisée sur mes élèves. Je ne vivais plus que pour eux. Mon mari me faisait l’amour, parfois, et me reprochait à chaque fois mon absence d’initiative, mon absence d’envie, mon absence de cris, et même mon absence d’orgasme. Ça ne l’empêchait pas de jouir, lui, sans même une attention pour moi.
    
    Il arrivait parfois qu’il s’incruste dans mes cours, juste pour vérifier les regards de mes élèves posés sur moi et éventuellement détecter un prétendant. Il est vrai qu’il m’est arrivé d’être troublée à la vision d’hommes nus, virils, qui posaient pour des dessinateurs ou des peintres à l’école. J’ai été troublée aussi, je dois l’avouer, par des femmes. Des femmes sensuelles, qui pour permettre aux élèves de peindre des détails intimes, exposaient leurs lèvres vaginales en pleine lumière. Mais être troublée ne veut pas dire ...
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