Madeleine, prof dévouée, femme fidèle, à un tournant
Datte: 11/10/2018,
Catégories:
fh,
couple,
amour,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
jeu,
confession,
cocucont,
h+prof,
Auteur: Tito40, Source: Revebebe
... peindrai ce que tu me montres ; j’extrapolerai ce que je ne peux pas voir.
Sa tirade était tellement enthousiaste, je n’ai pas pu refuser. Et quelque chose en moi me poussait à lui donner la possibilité de me voir comme je suis, pour ensuite me regarder telle qu’il me voyait.
J’avais une journée off le lendemain. Ça tombait bien. Je suis allée directement chez lui après le petit déjeuner.
Toute la nuit précédente j’avais gambergé, tourné en rond. Je me voyais habillée, puis nue, puis habillée de loin, puis nue de près. Juste un sein, juste ma bouche, juste mes fesses, mes fesses et mes cuisses, mes seins, mes seins et mon menton, mon sexe en gros plan, mes mains sur les hanches, une main cachant mon sexe, un doigt dans la vulve. J’ai déliré, jusqu’à m’en faire rire. Au petit matin, quand mon mari a quitté le lit pour passer sous la douche, c’était juste un instant avant que je ne me jette sur lui pour lui réclamer de me faire l’amour. Je m’étais réveillée excitée. Ce projet de peinture m’avait décidément bouleversée.
À mon arrivée, Peyo avait préparé plusieurs toiles. Ses chevalets étaient dressés dos à la fenêtre du salon. Il avait mis un jean délavé et portait une chemise blanche aux manches retroussées. Pieds nus, il s’est avancé vers moi pour me saluer et me diriger vers un simple fauteuil, posé deux mètres devant les chevalets. Derrière le fauteuil était tendue une toile blanche, accrochée sous le plafond et tombant jusqu’au sol.
— Voilà. Je souhaite un ...
... environnement dépouillé, ne peindre que toi. Tu choisis ta tenue et ta position. Je serai ton interprète.
— Très bien.
— Si tu veux te changer, tu peux le faire derrière le drap. Quand tu ressortiras, je ne serai qu’un peintre, pas un homme. Fais comme tu le sens.
Je me suis dirigée derrière le drap sans savoira priori ce que j’allais faire. Ressortir sans quitter mes vêtements ? Venir pieds nus, ôter mes sous-vêtements mais remettre ma robe, dévoiler seulement un sein ?
Il n’avait pas promis de rester sage, juste de me considérer comme un modèle et non comme une proie. J’avais très envie, sans savoir pourquoi, de me montrer nue. Lui montrer mon corps qu’il avait peint sans le connaître. Lui montrer mes fesses, lui montrer mes seins, me dévoiler sans fard. Au point où j’en étais, il était inutile et vain de tergiverser. J’ai tout retiré. Ma robe, mon soutien-gorge, ma culotte, tout. Je suis sortie de derrière le drap d’un pas mal assuré, une main devant mon sexe, l’autre cachant mes seins. Je me suis assise, droite, les jambes serrées. À cet instant je voulais qu’il me peigne nue mais pudique, fragile, cachée. Il m’a regardée dans les yeux avec une tendresse infinie. J’ai ôté ma main devant mes seins pour la placer derrière ma tête.
J’ai posé un pied sur le fauteuil en relevant un genou. Tout doucement, ma cuisse s’est écartée, malgré moi. Ma main gauche cachait mon sexe ; c’était un dernier effort de pudeur, que j’ai bien vite oublié en remontant cette main pour ...