On se déshabillera plus tard
Datte: 24/09/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
médical,
revede,
pénétratio,
Humour
h+medical,
Auteur: Jeff169, Source: Revebebe
... quelques
rencontres avec de meilleurs éducateurs.
— Mais non, tu racontes si bien, je suis sûre que tu es un bon professeur, dit-elle malicieusement.
— C’est gentil ! Après, je n’ai jamais revu Fabienne, repartie en province peu de temps après la soirée.
— Peut-être qu’elle voulait te montrer de quoi elle était capable après de mauvais souvenirs ? suggère-t-elle.
— Ah ? C’est bête alors, c’était pas obligé, je réponds, ne pouvant pas lui dire que, tout étant inventé, les conjectures sont vaines.
Voilà qu’Anne Laure, loin de piquer un fard rentre dans le jeu. Je pourrais être déçu de ne pas profiter d’un autre effet, mais non, le plaisir de cette disposition à écouter mes salacités masculines me la fait considérer différemment, avec un certain respect, ce qui, l’écart d’âge faisant, n’était pas le premier sentiment évoqué.
— Tiens, il est déjà deux heures et quart, je me laisse emporter par mes histoires.
— Je ne reprends qu’à trois heures, précise-elle.
— Tu es libre demain ? L’autre petit restaurant dont je t’ai parlé, j’aime bien être avec toi, dis-je.
Et voilà le retour de belles rougeurs sur les joues. Ainsi sont les femmes. Elle écoute attentivement sans ciller le moins du monde une histoire de pénis tartiné de salive par une belle qui le veut dans l’anus ; et puis, entendant qu’on aime passer du temps avec elle, la voilà qui chavire !
— Oui, d’ailleurs, on est libre vendredi après-midi, j’apporte des affaires pour le week-end alors ? ...
... demande-elle.
Voilà que ça accélère plus vite que la musique !
— Oui, tu prends tes affaires, je serai en voiture, je réponds. Et voilà.
Maintenant sur le trottoir, un petit bisou doux sur les lèvres effleurées. C’est arrivé comme ça, dans le tumulte d’un trottoir urbain. À demain alors…
Dans notre quartier général, le bar habituel, avec Sylvie :
— Elle a quand même pas gobé « enfile-moi l’autre trou », quand même ? commence-elle par demander.
— Ah si ! Elle a pas plus tiqué que ça.
— Tu rigoles, jamais une femme ferait ça, c’est pas crédible.
— Ben si, j’en ai connu, dis-je alors, me souvenant que je lui ai raconté l’histoire.
— Oui, d’accord, mais vous étiez ensemble, c’était pas la première nuit, faut une complicité, prendre son temps.
— Oui, mais elle en sait rien, vu qu’elle ne sait rien, alors elle gobe, répondis-je amusé, comme fier de moi.
— J’aurais quand même bien aimé être une petite souris au restaurant !
— Elle a même dit que je racontais bien, qu’on déjeunait demain et qu’elle amenait ses affaires pour le week-end !
Nous sommes interrompus par Roger et ses amuse-gueule. Pas de chips aujourd’hui, alors des olives. C’est l’heure bruyante, happy hours, les bureaux se vident, y compris des derniers cadres aux réunions tardives. Comme une coïncidence, la fumée des cigarettes monte avec le fond sonore, c’était pas si mal, finalement, le droit de s’enfumer. Pendant, ce temps, Sylvie digère ma dernière confidence en me regardant calmement, puis, une fois ...