1. On se déshabillera plus tard


    Datte: 24/09/2018, Catégories: fh, hplusag, médical, revede, pénétratio, Humour h+medical, Auteur: Jeff169, Source: Revebebe

    ... déglutie une olive :
    
    — Donc tu vas te la faire ? Tu la trouvais plutôt quelconque non ?
    — Au début, mais maintenant, je la regarde différemment.
    — C’est vrai, j’oublie que ta queue pense pour toi, m’assène Sylvie.
    — Tu peux parler, je réplique.
    — Moi c’est pas ma queue.
    — Non, c’est du poulet ?
    — En tout cas, moi, l’autre trou, c’est pas mon truc, conclut Sylvie.
    — Moi non plus.
    — Ah, non ? Je te vois venir, ton rêve c’est de commencer par là avec une jeunette non ? dit-elle, le regard inquisiteur.
    — Mais alors pas du tout, je vois pas l’intérêt. Finalement tu ne me connais pas tant que ça, j’ai l’impression.
    — Après l’histoire à la mords-moi le nœud que tu lui as inventée, c’était pas pour la prédisposer ?
    — Meuh non, c’était pour déconner, comme le reste. D’ailleurs tu la trouvais plutôt bien l’histoire inventée, non ?
    — Ouais, t’es vraiment tordu, je trouve et puis, il n’y a pas de fumée sans feu !
    
    Je fais alors signe à Roger, pour qu’il remette à flot nos verres. Les olives et les bla-bla ça donne soif. Je songe alors un peu à ce que me dit Sylvie. Sylvie a toujours raison, tôt ou tard. Je songe alors à ma propension aux desseins tordus.
    
    — Pas de fumée sans feu ? j’interroge.
    — Oui, tu dis que ça ne t’intéresse pas, mais comme par hasard, c’est évoqué. Alors, c’est peut être inconscient, mais c’est là.
    — Ça y est, c’est l’heure de la psychologie de bazar.
    — Mais si, je sais pas ce que vous avez les mecs, tous en ont envie, consciemment ou ...
    ... inconsciemment, et tous ou presque dénient. Tu as une explication ?
    
    Il me faut plusieurs olives et quelques gorgées de bière pour m’interroger patiemment. Sylvie respecte, en silence, devant mon regard qu’est tourné vers l’intérieur en quelque sorte. Puis j’explique :
    
    — Voilà. S’il m’arrive d’évoquer la chose, pour ne pas l’entreprendre ensuite, c’est très simple, c’est pour faire une économie de malentendus. Ça veut dire ceci : Seulement si la dame demande, voire exécute, alors je suis disposé, sinon, je m’en passe très bien. N’est-ce pas délicat ?
    — Ah ça ! Comment démontrer que le fait d’aborder la question de la sodomie avec une jeune fille en fleur est le signe indéniable d’un gentleman accompli, vous m’en direz tant ! s’exclame Sylvie.
    — Non, ces délires, c’est un art. Seul l’art peut transfigurer la réalité.
    — Houla ! Doucement sur la bière.
    — Mais si, j’exècre la réalité, sa platitude nauséabonde, son sordide, sa bêtise, son absurdité, alors il faut que je torde des trucs.
    — Houla ! Y a pas que les cigarettes qui fument, et ton psy, tu lui en parles ?
    — Je t’ai pas dit : il s’est suicidé. Il ne supportait plus l’alcoolisme de sa femme, je réponds, sans pouvoir masquer l’hilarité qui me prend.
    — On peut vraiment pas parler sérieusement avec toi, tu me soûles. Fait gaffe quand même à pas tordre les gens, ceux qui t’aiment. Allez, à plus et merde aussi.
    
    Et Sylvie se sauve plus ou moins en courant, comme sont souvent ses départs à la fin de nos conversations, ...
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