1. Les malheurs de Jeanne


    Datte: 16/09/2018, Catégories: fh, fhh, extracon, copains, amour, Oral pénétratio, amourpass, regrets, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... vendredi, c’est la patronne qui est venue lui régler son salaire. Elle l’a invitée à s’asseoir un instant dans la salle de séjour.
    
    — Vous êtes satisfaite de mon mari ?
    
    Interloquée, Jeanne n’a su que répondre.
    
    — Oui, je comprends, mais j’ai découvert son manège. Ses absences étaient trop fréquentes. Et un jour qu’il était allé chez un fournisseur, celui-ci a téléphoné pendant son absence pour me demander quand est-ce qu’il pourrait passer le voir. Cela a confirmé mes soupçons.
    — Madame, c’est lui qui me l’a demandé. Mais je vous en supplie, je cesserai mes relations avec lui, mais ne me renvoyez pas, j’ai trop besoin d’argent.
    — Mais qui parle de vous renvoyer ou même de cesser vos relations. Car j’espère qu’il vous rémunère bien pour ce service supplémentaire.
    — Oh madame…
    — Avec mon mari, nous sommes liés à cause du magasin. Mais je ne me plains pas, nous nous entendons bien. Et ça ne l’empêche pas d’être empressé auprès de moi. À me tromper, autant que ce soit avec vous. D’autre part, en cas de besoin ce sera une arme.
    
    Jeanne a été stupéfaite de l’attitude de sa patronne. Mais par ailleurs, elle en a été enchantée. Tout va pour le mieux du monde : un travail, de l’argent et du plaisir. Si cela continue elle pourra chercher un appartement et se libérer de Gérard.
    
    Sa sœur a remarqué l’air heureux de Jeanne. Elle en a été enchantée. Maintenant, elle est tranquille le soir, finissant son service à sept heures, elle n’a pas à se précipiter sachant qu’il y a ...
    ... du monde pour s’occuper des enfants.
    
    Un jour, Josette a fait un malaise pendant son travail. Son patron l’a fait raccompagner chez elle. Il était juste six heures.
    
    En arrivant dans l’appartement, elle s’est précipitée dans sa chambre pour s’allonger. En ouvrant la porte, elle a vu, Jeanne à plat ventre au bord du lit et son mari qui l’assaillait par derrière en l’insultant :
    
    — Salope, tu n’es qu’une pute. Et tu ne veux pas que je te baise ! Mais tu ne peux pas partir, je te tiens.
    
    Josette, foudroyée par ce qu’elle voyait, a hurlé, faisant sortir les enfants de leur chambre.
    
    — Tu n’es qu’une salope. Fous le camp, tout de suite, lui a-t-elle dit.
    
    Jeanne, terrorisée s’est un peu rajustée, puis est partie rapidement sans même prendre son sac. Une fois dans la rue, elle se rend compte de la situation dans laquelle elle se trouve : sans argent ni papiers, sans même un manteau alors qu’une bruine tombe et qu’en novembre il ne fait pas chaud. Il fait nuit, que faire ?
    
    Trouver un local pour se mettre à l’abri. Mais, où ? Les magasins, tous les bâtiments publics vont fermer. Seule la gare, lui permettra de se réfugier jusqu’à une heure du matin.
    
    Elle est allée dans la salle d’attente. Peu de monde, elle a pu s’asseoir à côté d’un radiateur. Au bout d’un moment, elle s’est assoupie.
    
    Une main lui a touché l’épaule.
    
    — Madame, il faut partir, nous fermons la gare. Il n’y a plus de train, rentrez chez vous.
    — Mais je ne sais pas où aller, je suis à la rue.
    — ...
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