1. Les malheurs de Jeanne


    Datte: 16/09/2018, Catégories: fh, fhh, extracon, copains, amour, Oral pénétratio, amourpass, regrets, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... elle n’est pas venue chez moi.
    — Non, au contraire, elle est chez nous, accomplit un travail formidable, s’occupe de ses neveux, a trouvé d’autres heures de ménage, nous paie une pension malgré nos protestations. Mais elle ne parle même plus. Nous ne la reconnaissons pas.
    — Alors, tout est parfait pour vous, ses mésaventures lui ont servi de leçon.
    — Oui, mais elle est fermée, triste même. Nous nous occupons beaucoup d’elle, même moi je fais un effort, ce qui n’est pas dans mes habitudes. Nous aimerions que vous veniez afin d’essayer de remédier à cette prostration, je crois qu’elle était heureuse chez vous.
    — Mais monsieur, je ne suis pas psy. Je ne vois pas ce que je pourrais lui dire, nous ne parlions pas beaucoup quand elle était ici.
    — Je vous en prie, si vous êtes libre, venez manger demain midi.
    — Si cela peut vous faire plaisir.
    — Oh, merci !
    
    Et l’homme est reparti.
    
    Pierre se pose des questions. Il comprend mieux pourquoi elle ne l’a pas appelé. Cette visite, cette invitation l’ont surpris et même dérangé. Mais par ailleurs, ce sera l’occasion de voir Jeanne et cela le remplit de joie.
    
    Le lendemain, il est arrivé devant le portail. Josette est venue en courant, un doigt sur les lèvres. Elle l’a embrassé.
    
    — Ne faites pas de bruit, Jeanne n’est pas au courant de votre visite. Nous avons voulu lui en faire la surprise. Elle est dans sa chambre, nous l’appellerons au moment de manger.
    
    Toute la famille l’attendait, ...
    ... le père lui serrant chaleureusement la main, la mère l’embrassant. Ils se sont installés à table. Les neveux sont allés chercher Jeanne.
    
    Quand elle est entré dans la pièce, a vu Pierre, elle a pâli, s’accrochant à une chaise. Il s’est levé, l’a embrassée.
    
    — Nous avons invité Pierre, je ne sais pas si tu le savais, lui dit son père.
    
    Les larmes pointaient à se yeux, elle ne bougeait pas.
    
    — Il y a longtemps que j’attendais de tes nouvelles, mais il n’y a que quand tu as besoin de moi que tu viens me voir.
    — Oh non, ne crois pas ça, je ne voulais pas te déranger. Je t’ai tellement embêté !
    — Excusez-nous, mangez, nous revenons, dit Pierre.
    
    Il a pris Jeanne par le bras, puis comme elle ne bougeait pas, par la taille.
    
    Le repas complet s’est déroulé sans eux. Seuls les enfants se sont étonnés de leur absence. Ils se sont présentés au moment du café. La maman a voulu aller leur chercher leur repas, ils ont refusé.
    
    — Mes amis, je crois que Jeanne a besoin de respirer. Je l’emmène au grand air, dit Pierre.
    
    Et ils sont partis.
    
    Ce départ impromptu de leur fille, au lieu d’inquiéter les parents, a amené chez eux un grand sourire. Le soir, le téléphone a sonné : Jeanne prévenait qu’elle ne rentrait pas. Elle n’indiquait pas le lieu d’où elle appelait et ne parlait pas de la date de son retour.
    
    Pierre n’a pas voulu qu’elle occupe la chambre des enfants. Elle pouvait peut-être encore servir. Alors, il l’a prise dans son lit. 
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