1. Les malheurs de Jeanne


    Datte: 16/09/2018, Catégories: fh, fhh, extracon, copains, amour, Oral pénétratio, amourpass, regrets, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    En ce mois de mars, la nuit est belle et étoilée, mais la température fraîche, et en plus, une petite bise qui transperce. Il est quatre heures, Pierre vient de terminer son service à la gare. La nuit a été pénible, certes par le travail, mais surtout par manque de sommeil. Enfin, plus qu’une nuit et ensuite deux jours de repos. Il conduit, mais ses yeux ont tendance à se fermer. Il a laissé la fenêtre entrouverte afin que le filet d’air le maintienne bien éveillé pendant que le chauffage tourne à fond dans ses jambes.
    
    Les réflexes ont joué plus vite que la pensée. D’un coup de volant, il vient d’éviter quelque chose au bord de la route, on croirait un corps. Il se serre bien sur le bas-côté, arrête le moteur, lance ses warnings, bondit en prenant sa lampe.
    
    C’est bien un corps, une fille, allongée sur le bas-côté, la robe maculée. Mais ce n’est pas du sang, plutôt des traces de vomissures. Il se penche rapidement, de la main touche la jugulaire, tout à l’air normal. Sans la bouger, il l’examine, apparemment rien de cassé. Un gémissement se fait entendre, accompagné d’un sursaut et d’un flot de régurgitation. C’est une fille ivre.
    
    Il essaie de la prendre sans trop se salir, elle lance les bras pour l’étreindre. Il parvient à éviter le contact. Que faire ? Ni police, ni pompiers ne se dérangeront pour un tel incident. Il retourne vers sa voiture, prend un vieux plaid dans le coffre, fait rouler le corps de la fille dans le tissu, prend le tout dans ses bras et ...
    ... l’allonge sur la banquette arrière.« J’espère qu’elle ne me salira rien. Je vais la ramener chez moi, puis j’aviserai. Si je vais à la police ou à l’hôpital, j’attendrai un temps infini, et je suis trop crevé ».
    
    Arrivé devant son immeuble, il la charge sur son épaule pour la porter plus facilement. Elle ne pèse pas lourd, à peine cinquante kilos. Il la met dans la baignoire afin de limiter les débordements éventuels. Puis il va se déshabiller, ne voulant pas se tacher. Il vide les poches du blouson en jean de la fille, portefeuille, mouchoirs, rouge à lèvres. Curieux, il regarde : carte d’identité, permis de conduire, carte vitale. Et seulement vingt euros. Puis il va vers Jeanne, puisque c’est ainsi qu’elle s’appelle, l’assied et commence à enlever à l’eau tiède, avec un gant de toilette, les plus grosses salissures. Elle ne bouge pas. Quand les vêtements sont à peu près propres, ils sont humides.
    
    Il la déshabille, la douche sans qu’elle réagisse. Avec un drap de bain, il la sèche. Mais, où la mettre ?« Bah, dans mon lit, il est assez grand pour deux ».
    
    Quand il l’a allongée, nue, il se rend compte combien elle est belle. Assez grande, mince, des seins pas très importants. Il la couvre bien, afin qu’elle n’ait pas froid. Puis il revient dans la salle de bain, met la robe et les autres vêtements sur un cintre et les nettoie mieux. Il accroche le tout sur l’étendoir. Retournant dans la chambre, il se couche à côté d’elle, en évitant de la toucher. Bien que fatigué, le sommeil ...
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