1. Une histoire texane


    Datte: 14/09/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Lesbienne Auteur: scribouillard, Source: xHamster

    ... orchestre de violons et d’instruments à vent, et des choristes qui interprètent le requiem de Mozart en ré mineur. Des caméras sont présentes. Elles ont pour but, d’une part, de retransmettre en gros plan le visage et les parties intimes de la condamnée sur des écrans géants afin les spectatrices, même assises au dernier rang, puissent bien suivre chaque détail de l’exécution sans rien perdre du supplice de Jennifer, d’autre part, les images sont retransmises en direct sur XHamster.
    
    Jennifer a décidé fermement de rester stoïque jusqu’au bout : pas une larme, pas une plaine. Elle sourit à la foule, qui en retour est fascinée par la beauté de la condamnée altière aux bijoux ruisselants de lumière. Certes, elle ne peut échapper à la séance de torture chatouilleuse et aux orgasmes forcés qui précèdent la mise à mort, mais s’y prête de bonne grâce, bien qu’elle ne puisse s’empêcher de rire aux éclats lorsque ses pieds sont stimulés d’insoutenables mouvements de doigts rapides, ni de hurler sa jouissance sexuelle sous l’effet des vibrations. Elle y trouve de la joie. Elle pense à Abigail qu’elle va bientôt rejoindre dans les nuées du cosmos éternel. Elle n’a pas peur de mourir.
    
    C’est lorsqu’elle atteint le sommet d’un orgasme chatouilleux que Cassie abaisse le levier fatal. L’agonie se prolonge et sublime la beauté. Secouée de spasmes, Jennifer ne succombe pas. Elle ne ferme pas les yeux, mais regarde ses tortionnaires avec douceur. Aucun esprit de vengeance de l’anime. ...
    ... Même parcourue par l’électricité qui lui entre par le vagin pour ressortir par ses bras, elle ne perd pas conscience. Ses muscles saillent et son torse ruissèle de sueur qui lui coule sur les seins et autour des diamants de sa parure. Les seins fument et sentent le brûlé, comme le clitoris. Elle ne peut s’empêcher de hurler, mais de façon incroyable, elle continue à jouir en même temps. Une éjaculation féminine jaillit devant elle. Sa détresse est en même temps une extase où douleur extrême et volupté humide se mêlent en une tempête charnelle qui fascine les spectatrices. Dans son orgueil de damnée, Jennifer voulait une fin glorieuse, quitte à mourir jeune : elle a obtenu ce qu’elle voulait, car on parlera longtemps d’elle et de son amante. Cassie tourne un potentiomètre pour augmenter la tension, jusqu‘au maximum, lorsque les lampes faiblissent et clignotent, le fauteuil mortel consommant presque toute la puissance disponible. Adieu, Jennifer. Tout comme Abigail, elle était innocente du crime qu’on lui avait reproché.
    
    Chères lectrices, chers lecteurs, êtes-vous scandalisés par ce que vous venez de lire ? Merci déjà d’avoir eu la patience de me lire jusqu’à la fin. Vous avez le droit, et je vous y encourage, de m’agonir d’injures dans vos commentaires, de me traiter de pervers et de fou ; sans doute n’auriez-vous pas tort. Mais le plus efficace serait de militer contre la peine de mort partout dans le monde, par exemple dans une association comme Amnesty International ou ...
«12...891011»