Naturels - Histoires de Sexe

Naturels

... ses seins contre ma poitrine, un bras autour de sa taille et une main agrippant posément une fesse :

— Par retourner, je compte m’occuper de ton côté pile…
— Oooh ! Dès que je récite des petits poèmes, Monsieur ne se sent plus ?
— J’ai surtout quelque chose à te faire sentir ! Et plutôt profondément !
— Oooh ! T’as pas honte ?
— Absolument pas !

Mon désir est si fort que je la soulève dans mes bras, et je sors avec elle de la partie studio. On ne peut pas dire qu’elle proteste beaucoup. Dans la loge juste à côté, il y a un large canapé qui fera largement l’affaire. Magalie n’est pas toute légère, ses courbes appétissantes ont un poids, mais il ne me faut pas longtemps pour parcourir le chemin. Je m’agenouille près du canapé pour la déposer dessus, puis à sa grande surprise, je la fais rouler sur le ventre.

— Eeeh ? Tu fais quoi ?
— Ceci !

Sans attendre, je me vautre sur son dos, la bosse de mon pantalon contre ses fesses revêtues par le fin tissu de sa jupe. Veillant à ne pas l’écraser, je commence à lui dévorer le cou. De son côté, elle se tortille, son beau cul frottant ostensiblement mon sexe déjà bien dur.

— Espèce de gros cochon !
— Espèce d’allumeuse !

Tout en dévorant son cou, je m’empare d’un de ses seins, bien décidé à profiter à fond de son moelleux et de sa chair si tendre. Je m’excite de plus en plus, mon désir augmente. Soudain, j’entends un faible murmure :

— Tu m’écrases, chéri !
— Oh pardon ! Pourtant, je faisais attention…
— ...

... Peut-être, mais t’es pas léger !

Je bascule à moitié sur le côté, elle pousse un long soupir de soulagement. En appui sur un coude, toujours vautré à moitié sur son dos, tout en évitant de l’aplatir sous mon poids, je la dévisage un long moment avant de dire :

— Je me souviens d’un film de tes débuts, une bande d’ados assez attardés, partis s’éclater en vacances après avoir passé le bac dans des circonstances assez loufoques.
— Oh, ce truc-là ? Ce n’est franchement pas le meilleur de ma carrière… mais ça m’a permis de gagner des sous tout en partant en vacances.
— Pour la fameuse scène de la plage, tu étais criante de vérité…
— Tu ne crois pas si bien dire…
— Parfois, je me demande s’il n’y a eu redite d’un certain Tango à Paris…

Un sourire assez pervers s’affiche sur ses lèvres :

— Il y a une grosse différence entre Maria et moi…
— Laquelle ?
— Celle du consentement.

C’est bien ce qu’il me semblait. Je hoche de la tête :

— Si tu le dis, je te crois sur parole, ma chérie.
— Tu veux rejouer cette scène ?
— La plage est un peu loin… mais je ne dis jamais non à des cochonneries avec toi !

Tranquillement, sûre d’elle, elle affirme :

— Je connais peu d’hommes capables de me dire non !
— Tu as une certaine réputation en la matière… On dit aussi que tes scènes olé-olé ne sont pas toujours simulées.
— Faut pas croire tout ce qu’on raconte ! Même si j’ai toujours eu le feu au cul, ça ne veut pas dire que j’accepte n’importe quelle lance à incendie !
— ...