1. Chrysalide


    Datte: 12/08/2023, Catégories: fh, Collègues / Travail fsoumise, Oral pénétratio, fsodo, mélo, rencontre, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... marchait très bien. Quand le pays lui plaisait, elle se faisait accompagner par Môman avec parfois Pâpâ, et ils y séjournaient une dizaine de jours pour faire du tourisme. Je restais travailler seul et le magnétisme des corps m’entraînait invariablement chez Claudia, toujours disponible et attentive. J’évitais de la torturer en lui parlant de mon couple, mais parfois c’est elle qui m’invitait à me confier pour soulager mes peines. Invariablement, elle concluait :
    
    — Enfant gâtée, enfant unique, aveuglée par sa famille, elle ne voit même pas à côté de quoi elle passe…
    
    Parfois je lui disais, la tête posée sur ses genoux, bien calé dans ses formes moelleuses, tandis qu’elle me caressait doucement les cheveux ou la joue :
    
    — Tu sais, ce que je vais te dire peut te paraître odieux, mais mentir serait bien plus odieux encore. Je voudrais être amoureux de toi, tout serait si simple, si clair, si beau. Hélas, je ne le suis pas. Ça ne se commande pas, c’est comme ça et tu le sais, ne m’en veux pas, je n’y peux rien…
    — Je sais, répondait-elle placidement. Ce n’est pas grave, je t’aime pour deux.
    
    C’est un avocat de Pâpâ qui vint un jour me faire une offre : une somme d’argent à déterminer pour que j’accepte un divorce rapide à l’amiable. Je le mis dehors et envoyai le mien à mon épouse pour lui annoncer que je demandais le divorce, on a sa fierté tout de même ! Nous eûmes droit aux torts partagés, puisque j’avais commis l’erreur d’aller vivre quelque temps chez Claudia, le ...
    ... temps de retrouver un appartement. Une petite comptable vaut bien un Lord aux yeux de la justice. Je menais donc durant quelques semaines une vie de coq en pâte pour le plus grand bonheur de Claudia qui me dorlotait avec délice. Parvenant à m’extirper de ces limbes trop confortables, je trouvai un bel appartement pas trop cher, et commençai l’errance. M’installer chez ma maîtresse eût été malhonnête, me retrouver seul me parut redoutable, un grand vide que rien ne comblait vraiment. Pourtant je le dis parce que c’est pure vérité, je ne pensais pas à elle, elle ne me manquait pas. Sauf parfois quand je sortais de fête chez des amis, un brin éméché, que je n’avais pas envie de rentrer dans un appartement vide, alors je me posais la question :
    
    — Où puis-je aller finir la nuit ? Chez Claudia, bien sûr…
    
    Quelle abnégation. Elle m’accueillait à trois heures du matin, parfois je tombai sur le lit et je me réveillai nu, bien au chaud tout contre elle. Elle m’avait déshabillé et couché correctement. Elle se permettait parfois une remarque du genre :
    
    — Tu ne devrais pas te mettre dans cet état. L’alcool n’est pas une solution à ton problème.
    — Oui, maman, lui répondais-je avec ironie.
    
    Et elle me remettait sur pied en vingt-quatre heures par ses soins attentionnés. Cependant, l’alcool devint vite un problème : retards au boulot, pensée confuse, besoin grandissant… Grâce à Claudia, je m’en aperçus à temps, avant de plonger vraiment, les pieds au bord de la piscine. Alors je me ...
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