Chemin faisant
Datte: 10/08/2023,
Catégories:
ff,
forêt,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
intermast,
Oral
lettre,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... à la naissance des fesses. Le silence nous entoure. Pas le plus petit chant d’oiseau, les aurions-nous fait fuir ? Le soleil se cache derrière les collines, il est temps de se remettre en chemin.
J’aide Colette à se redresser, elle m’aide à me relever. Debout et quasi nues – c’est une habitude – nous nous enlaçons affectueusement. Elle cueille autour de ma bouche les reliefs de ses émois. Nous époussetons ce qu’il reste de nos tenues. Nous sommes lasses, alanguies et apaisées.
— Crois-tu que nous soyons encore loin de la route ?
— Je ne sais pas. Où est la carte ?
Elle est là où on l’a abandonnée, un peu plus haut, près des buissons. Une chance qu’elle ne se soit pas envolée… Colette s’empresse d’aller la récupérer. Le bas du chemisier cache à moitié ses fesses, c’est mignon. Je considère mon jean, je n’ai aucune envie de me torturer à nouveau la chatte.
Balade en forêt
La tête me tourne un peu. Chantal a épuisé mes ressources sexuelles. Combien de fois ai-je joui depuis notre rencontre ? Cinq fois, six fois ? Plus que je ne l’aurais fait avec une de mes copines habituelles, en tout cas. La dame pudique que j’ai troublée dans son petit besoin dissimulait une nature de nympho volcanique… Heu, je reconnais volontiers que je l’ai bien aidée à ...
... me la révéler. N’importe, je suis heureuse d’avoir déniché une femme de son expérience.
Mais pour l’instant, je dois nous ramener à ma voiture. D’après ce que je crois lire sur la carte, je pense qu’il nous faudra un bon quart d’heure, en allant vite. Elle fait la grimace, la perspective de marcher longtemps fesses à l’air ne l’enchante pas, sans doute.
— Tu veux mon short ? Mon chemisier me couvre un peu les hanches…
— Non, je serais trop serrée. On verra en arrivant en bas. Allons-y.
Nous repartons d’un bon pas, pressées de retrouver un refuge, fût-il automobile. Le sac balance entre nous, short et jean posés dessus, au cas où il deviendrait urgent de les enfiler. Cinq minutes après, le chemin tourne brusquement à droite, et…
Nous n’avons que le temps de sauter derrière un maigre arbuste. Une voiture passe sur la route, à quelques mètres de nous. Je peux même distinguer le conducteur qui jette un regard au sac abandonné dans notre hâte. Pourvu qu’il ne s’arrête pas !
Non, il s’éloigne. Je risque un œil prudent hors de notre, relative, cachette. C’est bien la route attendue, mais beaucoup plus près qu’espérée. Par contre, je ne reconnais pas l’endroit, et de havre salvateur, point : mon auto n’est pas là.
Zut de zut de zut !
À suivre