Chemin faisant
Datte: 10/08/2023,
Catégories:
ff,
forêt,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
intermast,
Oral
lettre,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... aux lèvres. J’ai l’impression qu’elle n’ose pas me croire. Après tout, moi non plus je ne comprends pas ce qui m’arrive. Si le terme « amitié amoureuse » lui convient – et il semble que oui – Eh bien, ça me va aussi, pour l’instant. Nous prendrons le temps de nous apprivoiser et de nous connaître (sur les plans autres que physique et sexuel, bien sûr…). Mais qu’elle dise quelque chose, par pitié !
— Bon, d’accord, amitié amoureuse, je veux bien, finit-elle par acquiescer. Tout ça a été un peu rapide pour moi. Et c’est presque trop beau. Je n’ai plus l’habitude des coups de foudre, à mon âge.
Elle termine par une plaisanterie, mais je vois bien qu’elle est embarrassée. Répondre sur le même ton me paraît au fond la meilleure solution.
— Ben voyons ! Suis-je bête, j’oubliais ton grand âge ! Tu me raconteras ta longue vie sur le chemin du retour. Parce que là, il faut rentrer. Il commence à faire frais.
Elle rit. C’est bon, j’ai au moins dédramatisé la situation immédiate. Ça me fait du bien aussi. Et ça me ramène à la réalité incongrue de nos deux tenues.
— Il faudrait aussi penser à vous vêtir, Madame Chantal, lui fais-je remarquer. Une vieille dame toute nue devant une gamine habillée, ce n’est pas très correct.
— Oups ! J’avais oublié ! Si on nous voyait…
— Pas de risque, ou alors, c’est trop tard !
Elle mime la pudeur affolée en se dirigeant vers son sac. La voir se cacher les seins et la chatte avec ses bras me renvoie à l’image qu’elle m’a donnée ...
... juste après notre rencontre impromptue. J’éclate de rire.
— Tu veux que j’aille chercher un paravent pour te rhabiller sans être vue ?
— Non merci, Mademoiselle Colette, j’aurais peut-être besoin de votre aide.
Promenade au bois
La spontanéité de son aveu m’a donné un coup au cœur. J’ai besoin de reprendre ma respiration avant de lui répondre. Il faut que je lui dise que je partage la même vision de notre relation. Je préfère une amitié amoureuse qui ne demande qu’à se renforcer à une passion soudaine qui ne serait qu’un feu de paille.
Heureusement, Colette ne se laisse pas abuser par mes explications embrouillées. Elle enchaîne gaiement sur ma dernière phrase en me prenant au mot. J’aime bien qu’elle me taquine, cela me rajeunit. En entrant dans ce jeu, j’ai l’impression que nos plaisanteries de collégiennes effacent la différence d’âge. Qui n’est pas si grande, je le sais, mais quand même !
Je fais exprès de fouiller d’une seule main dans le sac. Je garde un bras libre pour cacher ma féminité comme une petite gourde pudibonde. Mon manège amuse Colette, car, bien sûr, je ne peux pas tout masquer à la fois. Elle se plante devant moi et met un malin plaisir à lorgner mes doudounes qui ballottent quand je veux lui dissimuler ma chatte ou celle-ci quand je tente de contenir celles-là.
— Arrête de me reluquer, vilaine voyeuse. On dirait que tu ne m’as jamais vue à poil !
— Je ne m’en lasse pas, plains-toi ! Et puis, poursuit-elle d’une voix moqueuse, j’essaie ...