Morgan (7) - Histoires de Sexe

Morgan (7)

... de volonté pour de ne pas céder à la panique.

Enfin, ses phalanges attaquent le passage de mes sphincters, il n’y a plus une once de plaisir, juste de la douleur. Mes doigts s’ouvrent et se ferment de manière incontrôlable, le fer des menottes marque ma peau plus profondément à mesure que j’essaye de les briser. Je me mords les lèvres à pleines dents et le goût du sang emplit ma bouche. Tous les muscles de mon corps tremblent sous l’effort. De poisseuse, ma sueur devient glacée. Je suis au bord de la rupture. Il va me mettre l’anus en pièce, c’est certain. Mais à aucun moment, je ne le supplie d’arrêter, je veux qu’il continue.

Au moment où je vais m’évanouir, les phalanges passent et sa main est avalée d’un seul coup jusqu’au poignet. Il me laisse le temps de reprendre mes esprits. Je sens mon anus palpiter, sa main dans mon intestin me remplit complètement. Après la douleur du passage qui s’estompe un peu, cette nouvelle sensation est étrange et presque douce.

Mais le repos n’est que de courte durée, il s’amuse à déployer ses doigts. Les yeux écarquillés, ma bouche forme un O muet, ma gorge bloque le gémissement de surprise et de volupté que cela procure.

— Alors ? Tu en veux plus ?

— Oui. Fistez-moi ! Pétez-moi le cul ! Monsieur !

Ma folie est contagieuse. Il se met à me pistonner. D’abord lentement, puis de plus en plus vite, de plus en plus loin. Je crie, je bave, je pleure. La douleur se mêle à la jouissance. Je ne suis plus une femme, même plus une ...

... soumise, même pas un animal. Je suis son jouet, sa chose. C’est sur cette pensée, inscrite en lettres de feu dans mon cerveau, que je hurle ma jouissance et que je m’évanouis.

***

Quand je reprends connaissance, je ne sais plus qui je suis ni où je suis. Il faut un certain temps à mon cerveau pour se reconnecter à la réalité qui m’entoure. Je suis toujours menottée, allongée sur le côté à même le sol. Mon cul est libre de toute main. Julien passe un linge humide sur mon front.

— Ça va, Suzanne ? Me demande-t-il inquiet.

— Oui, enfin je crois.

Rassuré, il continue de me rafraîchir en silence.

— Vous avez joui ?

Ma question le prend par surprise. Il suspend son geste et me regarde comme si j’étais une extra-terrestre.

— Non, mais...

— Je veux vous sucer, vous goûter, boire votre semence en remerciement de cette jouissance que vous m’avez procurée.

Il ne me répond pas, je vois une lueur inquiète dans ses yeux, il doit penser que je suis devenue folle. Mais non, il n’en est rien, je suis juste une femelle reconnaissante pour le plaisir que son Maître lui a procuré.

— S’il vous plaît, Monsieur. Laissez votre soumise vous montrer sa gratitude envers vous.

— Comme tu veux, finit-il par dire à contrecœur.

Il me détache de mes entraves, mes poignets sont rouge vif et me font horriblement souffrir, mais je ne veux pas me détourner de ma tâche, je rampe jusqu’à son entrejambe et je prends son sexe mou en bouche. Le sentir grossir grâce à ma langue et ...