Morgan (7) - Histoires de Sexe

Morgan (7)

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— Tout cela te va ?

— Euh oui.

— Je sais ça fait beaucoup d’informations d’un coup. Lis cet exemplaire, je vais en sortir un nouveau avec Morgan comme surnom.

— Merci.

— Il faudra rajouter une annexe pour donner les coordonnées bancaires du compte sur lequel ta rémunération sera créditée, si bénéfices il y a bien sûr.

Tout cela va un peu trop vite pour moi, mais je ne veux pas faire machine arrière. Paradoxalement, j’ai le sentiment que c’est la seule chose sensée que je dois faire. Une fois les bons contrats sortis, nous les signons.

— Parfait, on va pouvoir fêter ça, me dit-il en m’amenant dans sa chambre où plusieurs caméras tournent déjà. Habille-toi !

Sur son lit se trouve mon ensemble corset-lanières qui nous a réunis lors de notre première rencontre. Je lui suis reconnaissante de le sortir pour cette occasion. Sous les yeux numériques qui nous entourent, Julien m’aide à le mettre, ma perte de poids fait que les chaînes et le corset doivent être réajustés à ma nouvelle morphologie. Il lace ma taille avec une telle insistance que j’ai du mal à respirer, mais pour rien au monde je ne veux le supplier de me donner un peu plus de latitude. Je suis dans mon élément, ainsi harnachée.

— À genoux ...

... Morgan !

J’obéis docilement, cela est excitant de se faire appeler ainsi, je me sens une autre femme prête à tout pour satisfaire son Maître. Les mains dans le dos, j’embrasse sa queue, je savoure son goût, sa texture douce sous ma langue. Mais ce n’est plus l’heure de mon entraînement du matin, il me prend la tête à deux mains et me baise la bouche avec violence. Je m’étrangle à moitié, j’étouffe sous cet assaut, je hoquette quand son gland se présente à l’entrée de mon larynx, de grosses coulées de glaires s’échappent de mes lèvres et tombent en filament de mon menton pour s’écraser sur mes seins. Je ne suis qu’un jouet dont il peut disposer à sa convenance. Ce traitement me fait mouiller avec une telle abondance que je suis sûre que je pourrais jouir juste en étant utilisée ainsi. Avant de pouvoir vérifier si cela est vrai, Julien délaisse ma bouche et me laisse reprendre mon souffle. Il me saisit les poignées et les attache avec une paire de menottes.

Il me penche en avant jusqu’à ce que ma tête et mes épaules touchent la moquette. Les fesses en l’air, les reins cambrés, j’expose mes trésors sans aucune pudeur. Avec une délicieuse lenteur, il présente son gland devant chacun de mes orifices.

— Où est-ce que je te la mets ? Dans ta chatte ? Ou dans ton cul ?

— Comme vous voulez Monsieur, je n’ai pas à décider. Je ne sais qu’une chose : je suis impatiente de le recevoir en moi. Qu’importe le trou tant qu’on a la jouissance.

— Dis-moi où, sinon tu rentres maintenant chez ...