Philippe, le rêve - Histoires de Sexe

Philippe, le rêve

Résumé de la première partie : «Le Naïf, Alan »

Deux amis d’enfance, Alan et Philippe, fraîchement bacheliers, se retrouvent à la campagne pour une grande semaine pour faire la fête et se détendre. Le voyage est semé des récits d’exploits sexuels de Philippe. Un déjeuner dans le jardin, quelques apéritifs, une chaleur orageuse, un climat licencieux entretenu par Philippe, trouble Alan, l’émeut…

— Il y a un an environ que j’ai commencé à te regarder différemment, cela a commencé par un rêve, un rêve érotique où nous étions les acteurs, enfin toi, plutôt l’actrice, un corps androgyne efféminé, des cheveux longs… Je te raconterai en détail plus tard, mais depuis ce jour, je ne cesse de penser à toi, de te désirer. Tu es l’objet de beaucoup de mes fantasmes.
— Philippe, excuse-moi, mais c’est quoi ce délire ? Qu’est-ce qui te prend ? je ne sais pas où tu veux en venir. Je suis perturbé, déconcerté, l’atmosphère libidineuse que tu as créée depuis notre départ de Rueil, tes plaisanteries douteuses à mon égard, l’étalage de ta nudité, ta grosse queue turgide, tu te colles ton corps contre moi le sexe en érection, tout cela me perturbe. Vraiment je ne comprends rien à cette histoire de rêve, à ta subite attirance.
— Alan, faisons une petite pause avant notre dessert, détendons-nous, je suis certain que tu apprécieras. Suis-moi au salon.

Je le suis, il s’installe dans le beau fauteuil Chesterfield, je me pose sur l’accoudoir du canapé juste à côté. Le regard rivé sur moi, ...

... assis les jambes écartées, il se caresse la verge érigée.

— Alan, regarde mon sexe, vois comme il te désire, approche-toi, laisse-toi aller, ne pense qu’au désir qu’elle t’inspire, tu en as envie cela n’a rien de honteux, laisse tes tabous et savoure l’instant. Pense à moi, au désir que j’ai refoulé jusqu’à ce jour, apaise-moi, caresse-moi, donne-moi du plaisir. J’en ai envie, tellement envie, Alan. Approche-toi, pose tes mains sur mon sexe découvre le.
— Mais Philippe, tu es en plein délire, ton addiction au sexe te fait tourner la tête. Tu me prends pour un larbin homo, je ne suis ni larbin ni homo. Je n’arrive pas comprendre ce qui m’arrive, l’alcool peut-être, la chaleur, la fatigue.
— Fais ce que je te demande, je vois comme tu es troublé par mon sexe en érection. J’ai vu ton excitation, laisse-toi aller assume ce désir. Mets-toi devant moi à genoux et caresse ma queue. Fais connaissance avec elle, lentement, prends ton temps.
— C’est hors de question, je ne veux pas te toucher et encore moins ton sexe. Sous prétexte que mon physique n’est pas très viril, je suis homo naturellement et j’ai envie de ta queue. Je ne suis pas homo, je n’ai pas envie de faire connaissance avec ta bite.
— Ne sois ridicule, c’est une occasion unique, toi et moi ce sera notre secret, Alan, caresse-moi et tu comprendras, nous avons un désir commun, je l’exprime, tu le refoules, je suis certain que dans quelques minutes tu auras changé d’avis.

Puis plus fermement, sur un ton autoritaire ...