Philippe, le rêve - Histoires de Sexe

Philippe, le rêve

... charnelles. Ma bouche surfe le long de ce dard, je m’investis totalement dans son plaisir, je veux le faire jouir.

Quelle queue monstrueuse par la taille et sa suave texture ! Mes lèvres l’aspirent, ma langue la lèche, je turlutte, je suçote cette gourmandise, mes deux mains s’emploient, la pulpe de mes doigts effleure sa hampe en une douce masturbation, de l’autre ils massent sensuellement ses gros abricots. J’accélère ma succion, ma langue s’active sur son gland, son membre palpite de plus en plus sous ma caresse buccale, je le sens se tendre, son corps vibre, crispe.

Brusquement il jouit d’un cri animal.

— Aaaarrh, oui, je jouis !

Dans le même temps, il explose dans ma bouche, sans aucun avertissement, le salaud ! Ses mains dans mes cheveux pour prévenir mon éventuelle fuite, je n’y ai même pas songé, je veux son foutre, sa liqueur. Les giclées se succèdent puissantes, épaisses volumineuses, une saveur ignorée, métallique, âpre, elle me grise dès la première giclée. Ma bouche sature, pas d’hésitation, j’avale calmement. L’éjaculation se tarit, sa queue se détend un peu. Derniers coups de langue et je libère son sexe, la tête basse, honteux !

Quelle honte, je viens de faire jouir un homme, Philippe ! Avec ma bouche et j’ai bu sa liqueur spontanément, c’est dingue, j’ai aimé, mais pourquoi, que suis-je devenu, suis-je homo ?

— Alan, regarde-moi, ne baisse pas les yeux, tu viens de découvrir que tu aimais donner du plaisir à un homme et cela t’excite. Tu ...

... n’es pas l’hétéro que tu pensais, tu es plutôt bisexuel et alors ! Mais quelle sensualité ! tes caresses sont délicieuses et d’une sensibilité très féminine, elles sont en accord parfait avec ton physique.

Il ajoute,

— J’avoue que pour ta première fellation, quelle bouche ! Vraiment, tu es très doué. Je n’ose imaginer ce que tu seras capable de faire dans quelques jours, tu vas devenir une reine de la turlutte. Tu viens de découvrir ton autre face, la vraie nature d’Alan. Il faut que tu l’acceptes et tu le vivras pleinement.
— Tout cela me dépasse, comment en suis-je arrivé là ? Jamais je n’ai eu de désir homo, c’est toi et tes discours lubriques, ton comportement, ton whisky, cette chaleur et ma grande naïveté. Oui, je sais, tu vas me dire que j’ai aimé, je ne dis pas que cela m’a dégoûté ou déplus, non, j’ai même été un peu excité, je l’avoue. Mais je l’ai fait une fois, il est hors de question de la refaire et encore moins de le faire toute la semaine, sûrement pas.
— Reste calme, détends-toi, tout va très bien. Viens, Alan, allons prendre notre dessert dans le jardin avec un petit café, installe-toi, je vais te servir et j’ai encore beaucoup de choses à te dire.

Philippe revient avec les deux assiettes de pâtisseries et les cafés. Il me serre et s’assoit. Nous commençons à savourer notre dessert lorsqu’il reprend la parole :

— Alan, pourquoi veux-tu trouver des justifications, des excuses à ce qui vient de se passer ? J’en avais très envie, tu en avais envie, ...