Le masque
Datte: 08/04/2023,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Esprit_à_vif, Source: Hds
... un léger soupir, je reconnus Thomas et fut soudainement envahit d’une dose d’adrénaline alors que mon cerveau connectait finalement toutes les pièces du puzzle. Je dus me retenir de bondir hors du lit, alors que mon cœur se mettait à battre à tout rompre. Je me glissais doucement en-dehors des draps tout en contrôlant ma respiration que je trouvais trop bruyante en cet instant. J’ouvrais la porte lentement pour ne causer aucun bruit et passais dans le couloir menant au salon.
Un autre râle discret se fit entendre, provenant du salon, et je me mis à percevoir un autre son, régulier et caractéristique. Je tremblais de tout mon corps et le sang me battait aux oreilles. J’avais la bouche sèche et j’éprouvais de la curiosité et de la peur, de l’appréhension et de l’envie. Je fis les quelques pas pour avoir une vision du canapé où Thomas couchait depuis des semaines. Ils furent lents et méthodiques, malgré tout le chamboulement dont j’étais sujet.
Et je la vis. Je vis ma femme sans son masque. Mon cœur manqua un battement alors qu’une décharge électrique parcourut ma colonne vertébrale. Je n’aurais jamais imaginé voir un jour pareil spectacle, et pourtant...
Thomas était allongé, tandis que ma femme, accroupie sur le bord du canapé, assise de biais, lui prodiguait une lente et particulièrement attentive fellation. Cette image brûla mes rétines et s’imprima à jamais dans ma mémoire, alors que mon corps tout entier bourdonnait d’une chaleur soudaine. Tétanisé par un ...
... surplus de sensations et sentiments, je regardais sa tête montée et descendre, sa bouche s’ouvrir pour laisser le membre gonflé de Thomas venir se glisser entre ses lèvres, goûter la chaleur de ses joues et les caresses de sa langue. Il laissa échapper un autre gémissement, et je la vis sourire alors que ses yeux quittaient son bas ventre pour observer son visage. Elle était radieuse, visiblement ravie de lui donner un plaisir qu’il lui avait cruellement manqué. Son regard alla ensuite vers le couloir, où je me tenais, immobile, à l’insu de Thomas. Elle verrouilla son regard dans le mien alors qu’elle continuait de le sucer avec application et je restais bouche bée devant elle alors que je tâchais de comprendre ce qui était en train d’arriver, aussi bien sous mes yeux qu’en moi.
Car j’étais envahi d’une jalousie logique, mais celle-ci côtoyait une excitation insoupçonnée d’observer Laure d’un point de vue extérieur. Il n’y avait sur son visage aucune trace de honte. Elle irradiait d’érotisme et de sensualité, et je ressentais même une pointe de danger alors que je revoyais à présent les limites de ce dont je la croyais capable. Sous mes yeux, ma douce femme s’était métamorphosée en chaude succube, à l’écoute de son corps et de ses envies, et sans aucune considération pour ce que la société, ou même moi, pouvait trouver à redire de cette situation très osée.
Cela ne la rendait que plus désirable, imprévisible, féminine…
C’est un mélange d’excitation et d’appréhension qui ...