La boutique de Diane - Histoires de Sexe

La boutique de Diane

... passée ?
— Super bien passée. J’te raconte.

Diane m’écoute religieusement et :

— Vous avez remis ça, Valérie est gourmande.
— Oui.
— C’est original ta livraison. Tous les jours je découvre une de tes facettes.
— À toi, j’aurai fait une livraison hyper romantique.
— Caro, faut qu’on fasse la poussière dans la vitrine des godes, change-t-elle la conversation.

Le romantisme envolé, je lui demande :

— Valérie fait quoi comme boulot, vu l’appartement, le quartier huppé ?
— Avocate fiscaliste, elle vient, te conseille et te pique un gros chèque.
— Jolie combine !
— Comme elle est efficace et rigoureuse, elle a le vent en poupe. Elle assume d’être lesbienne et gare à qui le lui jette à la figure. Donc elle plaît aux bobos de la ville. Elle a l’oreille du maire gay, bref, tu vois que tout s’imbrique par divers intérêts.

Je pointe un énorme gode entre les seins de Diane :

— Si t’as celui dans le trou de balle, tu peux plus causer…
— Tu m’étonnes, rit-elle.

Une autre livraison où Valérie ne distribue pas que des claques.

Un aprèm, Valérie débarque pour renouveler ses strings en cuir. Elle les paye, hautaine, me regarde :

— Caroline, vous me livrerez à 21 h précises. Vous avez mon adresse.
— Oui, Madame, dis-je en baissant les yeux, rosissant des joues avec en plus une génuflexion.
— Vous êtes charmante, dit-elle, voix rauque frémissante du futur.

Diane me regarde, éclate de rire :

— J’ai cru à ton cinéma ! T’auras la claque quand même.
— ...

... Je vais me ramasser des baffes et j’y vais avec délectation pour les rendre.
— Je voudrais être petite souris pour vous voir ! Tu me racontes, hein…

21 h, je sonne. Valérie m’ouvre, pratiquement nue, lababy doll rose contrastant avec sa brunitude ne cachant rien. Souriante, je lui tends le paquet en lui disant :

— Madame, il en manque un.
— Comment ça ?
— Venez le chercher !
— Salope !

Et pof, une baffe !

Je réponds si sec. Et paf !

Deux furies dans le couloir à se rouler sur le parquet. Je cède, elle devient aussitôt douceur, il nous faut un orgasme pour nous calmer. Un 69 désordonné nous l’amène. Nous poussons un grand soupir en nous relevant. La porte n’était pas refermée, un vieux monsieur nous regarde, Valérie, string de cuir à la main :

— Monsieur Paul, veuillez nous pardonner ce désordre.
— Vous êtes pardonné d’un désordre si charmant, dit-il en nous matant en long en large. Bonne soirée, mesdemoiselles.

La porte fermée, elle me dit :

— Il me mate en douce quand je me masturbe. Un jour, nos regards se sont croisés et ont passé un contrat moral. Un qui ne peut plus que se régaler de l’œil et une que ça excite. Sûr qu’il va nous mater, ça te dérange ?
— Non, on rend service.

Ça me revient d’un seul coup, Monsieur Paul, le petit vieux pomponné qui vient à la boutique. Ce soir, il a eu de quoi mater.

Alban complexé

Alban et Edwige emmêlés à poil sur le sofa regardent un film de cul. Il lui caresse un sein, elle a sa main sur son sexe, ...