La boutique de Diane - Histoires de Sexe

La boutique de Diane

Résumé des épisodes précédents :Le cousin Coco », «Pucelle libertine », «Pucelle libertine - 2 », «Apprentie libertine », «Talent cachés » et «Que d'aventures »

C’est l’effervescence au club, le grand nettoyage de printemps, le club libertin estival se transformera en discothèque hivernale. Le complexe hôtelier avec les spas ne ferme pas.

Diane m’a embauchée pour un mois en attendant le retour de sa vendeuse. Nous déménageons sa boutique du club pour celle de la ville. En enlevant les posters de pub des bijoux intimes, Diane me dit que c’est moi qui serai affiché sous peu.

— La Marianne du sex-shopping ! ris-je.
— La modestie t’étouffe pas !
— Tu trouves le sex-shopping glamour ? dis-je en lui montrant un gode énorme. T’en vends ? Je voudrais pas l’avoir dans le derrière.
— Non… Ça sert juste à faire glousser les nanas et ça marche. Elles le mesurent des doigts et reviennent au standard vite fait.
— Les petites bites sont les plus agréables à sucer.
— C’est toi qui le dis.
— C’est moi qui suce !
— Ça m’étonne pas, dit Jessica qui, nous rendant visite, me prend par l’oreille :
— Caro chérie, tu continues les entraînements ! Ou je te l’arrache !
— Oui, mon adjudant !
— Je vais t’en foutre d’l’adjudant ! Un footing tous les matins, de la corde à sauter et trois fois par semaine à ma salle, compris ?

Diane se marre en disant qu’elles y tiennent à mon petit cul.

— Y en a pas souvent des comme ça ! confirme Jess.
— Comment que vous parlez de mes fesses ! ...

... Y a pas que ça qui compte dans la vie !

Corine passe aussi. Nous prévoyons une petite dînette tête à tête. Elle n’oublie pas pour Alban. Diane lui confirme :

— Toi aussi tu veux le goûter ? Il est délicieux. J’en reprendrai bien de l’Alban…
— Profitez-en pendant qu’il est célibataire, rigolé-je.

Je croise Pile et Poil, les coiffeurs fadas.

— Tu resteras notre plus belle locomotive.
— Vous avez l’art du compliment !
— Tu te laisses pousser la tignasse et tu viens nous voir.
— Pour accrocher les wagons ? leur fais-je un clin d’œil.
— C’est qu’elle nous cherche, la miss !
— Elle va nous trouver, la miss !
— Trouvez un fantasme digne de vous ! leur tiré-je la langue.
— La garce ! C’est de la provoc ça !

Ménage de printemps aussi pour « Les dessous chics », nom de la boutique de Diane en ville. Normalement, je ne travaille pas le matin, la boutique n’ouvrant que les après-midi, mais nous allons passer trois jours à réagencer, pour l’ouverture de vendredi.

Un après-midi, la mise en rayons des vibros est bouleversé par l’arrivée d’Hypoline et de Georges, la photographe, les bras chargés :

— Mes chéries, vous avez l’exclusivité de la nouvelle campagne photo.

Diane installe les posters. Hypoline me tend la nouvelle brochure. Sur papier glacé, gros plans sur mes seins, ma chatte vantant tel ou tel bijou ou dentelle. Finalement, avec les parures, les colliers-de-chien, je me reconnais à peine, j’ai une tête standard.

Devant les posters, je me trouve ...