La boutique de Diane - Histoires de Sexe

La boutique de Diane

... vous saviez… La forme olympique ! Caroline, vous lui avez fait quoi, à mon Hugo ?

Elle précise bien sa propriété aussi :

— Il n’a fait que regarder ce que je lui ai montré.
— J’ai fini par accepter le trio, normal qu’il faut se faire prier. Le vibro, une merveille. Merci à vous deux, jamais vu de filles si sympa, vous comprenez les choses de la vie.
— Notre amie est disponible pour vous rencontrer.
— Comment qu’on fait avec votre amie ? Elle peut quand ?
— Le week-end à partir du vendredi, dit Diane. Invitez-la vers 16/17 h, prendre un verre, faire connaissance. C’est une Caroline bis. Vous serez à l’aise.
— Ah Caroline… soupire Audrey en me regardant saintement. Diane, merci, vendredi prochain, d’accord, je prépare le festin. Je vais être toute chose toute la semaine. Caroline, tant pis, ce n’est pas raisonnable…

Vlan, elle me galoche !

— Merci, merci, dit-elle à Diane. On n’embrasse pas les patronnes, mais le cœur y est. Votre copine, elle aime les gâteaux ? Je passerai jeudi prochain…

Quel moulin à parole !

— Elle va être infernale tout la semaine, sourit Diane.

Nouvelle semaine, même routine. Les efforts à la salle de gym se font sentir. Mon corps bien plus souple est dans une forme olympique. Le mardi, je retrouve une Diane exubérante :

— Laure est enchantée de son week-end avec Audrey. Elle a trouvé ce couple si chaleureux qu’elle a envie de le revoir. C’est étonnant de sa part.
— Nous allons avoir de la visite sous peu… Ne parie ...

... pas !

Suzy est passée remplacer son porte-jarretelles ayant rendu l’âme. Nous n’avons pas demandé comment.

Le soir, juste avant la fermeture, le couple fait son entrée. Audrey saute sur moi, me galoche :

— Caroline, vous êtes un ange sur ma route.

Patronne ou pas, elle embrasse Diane sur les joues. Le mari nous serre la main, tout rouge de confusion. Audrey repart de plus belle :

— Merci à vous deux. Laure est une fille exquise et tout et tout. Dites-le-lui. Avec Hugo, mon chéri, nous nous aimons encore plus fort. Caroline, vous aviez raison, il y a l’amour avec un homme et l’amour avec une fille. Il est tard, on ne veut pas vous ennuyer, je repasserai pour des babioles. Encore merci pour tous.

Les voilà partis ! Diane me demande :

— T’as rien remarqué ?
— Elle affirme sa propriété, « Hugo, mon chéri » malgré qu’elle le partage.
— Aussi… C’est le bonheur qu’elle affiche…

Laure trop enthousiaste est venue me dire merci :

— Caro, sans toi, je n’aurais pas connu ce couple si sympa. Accueillie comme une reine, un repas de fête, elle, curieuse du saphisme, a de suite adhéré. Lui, plus réservé, s’est montré un amant prévenant. Une excellente soirée. Je ne suis repartie que le dimanche aprèm. Je suis contente d’avoir vécu cela.
— De la graine de libertin, dit Diane.
— Pour l’instant, le couple savoure son amour. Audrey est curieuse, ça viendra naturel.
— Comme toutes les femmes, souris-je.
— T’exagères, comme beaucoup de femmes.
— Je parle de ...