La boutique de Diane - Histoires de Sexe

La boutique de Diane

... verrez !

Ma réponse la désarçonne, son regard est intense.

— Déjà de vous tenir la main, ça me fait des trucs… Je vous embrasserai là-bas, on ne nous voit pas.
— Audrey, vous n’êtes pas puérile, vous êtes directe. Dites-moi, votre chéri vous a fait entrevoir un trio avec une nana parce que vous avez laissé entendre votre curiosité ?
— Vous avez deviné.
— Et vous, vous savez qu’il sera tellement excité qu’il baisera la nana, mais vous aurez satisfait votre curiosité.

Elle est rouge comme une pivoine.

— Heu… Oui. Mais qu’une fois, il ne faut pas qu’il y prenne goût.
— Audrey, embrassez moi, on est caché.

Elle ne se le fait pas dire deux fois. Sur la pointe des pieds, elle entrouvre la bouche, nos langues se mêlent. Elle n’a pas envie que ça finisse.

— Oui, oui, oui, c’est trop bon.

Elle remet ça. Je crois que ce soir, il y a quelqu’un qui a intérêt à assumer.

— Audrey, je connais une copine qui est friande de ce genre de trio. Elle sait combler une fille et ravir son mari.
— C’est vrai ! Oh mon dieu… Heureusement que nous avons des économies.
— Audrey, vous dites n’importe quoi. Nous ne sommes pas à vendre, nous faisons pour le plaisir de faire. Prévoyez un souper fin, un flirt sympa, tout pour passer une excellente soirée. Passez à la boutique nous dire si cela se fait.
— Caroline, embrassons-nous encore une fois, vous sentez trop bon.

Le lendemain, 15 h sonnantes, le mari d’Audrey fait son entrée dans la boutique. Je le sentais, donc j’ai ...

... ma mini mini, celle que l’on ne peut rester que debout, où l’on devine le bijou du plug se balancer. Il ne sait pas où regarder. Diane s’éclipse.

— Bonjour, mademoiselle. Heu… Je veux faire plaisir à mon épouse. Elle rêve d’un vibromasseur. Aidez-moi à choisir, s’il vous plaît.

Il a dû apprendre la phrase par cœur, le voilà soulagé.

— C’est super de gâter sa femme. Il y a ce modèle, classique, à piles, que les femmes adorent ou son pendant avec branchement USB. Confortable pour madame, plaisant à utiliser pour monsieur, et fiable dans le temps.

J’en mets un en route, le lui tends, il hésite puis le tient comme s’il allait se brûler.

— Il y a plusieurs vitesses, vaut mieux aller crescendo…
— Oui, oui, d’accord. Je prends les deux, au cas où.

Je fais tomber un emballage. Galant, il se penche pour le ramasser en jetant un œil sur mes cuisses. Il a vu ma fente d’où sort la chaînette, c’est obligé.

— Je vous fais un petit paquet cadeau ?

Cette fois, il mate mes fesses. Il s’en va gonflé à bloc. Audrey va recevoir… J’ai promis.

Diane me rejoint :

— T’es salope ! La pauvre chérie… Sûr que demain, elle débarque pour le trio.
— Je ne parie pas, dis-je.

Je remets une mini moins mini pendant qu’elle passe un coup de fil.

— Laure est disponible le vendredi et samedi soir. Elle dit que ça va lui bousculer la routine, elle est impatiente d’un mec.

Cela n’a pas loupé, le lendemain, Audrey est là à l’ouverture. En coup de vent :

— Ah, mon Dieu ! Si ...