Stop ou encore ?
Datte: 20/03/2023,
Catégories:
f,
fh,
forêt,
ascenseur,
danser,
amour,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
caresses,
Oral
pénétratio,
jeu,
attache,
portrait,
rupture,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... meilleurs auteurs de l’antiquité n’auraient pas reniée. Nous sommes plus intimement liés par les trucs pourris qui viennent de se produire que par une intense nuit de sexe.
Je me rhabille et me prépare à quitter le ring.
Juste avant que je referme la porte de son appartement, elle terrasse d’une phrase toute velléité de retrouvailles.
— N’attends plus rien de moi avant des mois. Mais je te promets de préserver notre amitié comme la pousse fragile qu’elle reste dans mon cœur.
ooo000ooo
Je vis une existence assez morne au cours des mois qui suivent. Je me retiens toutefois de contacter Charlène. Même si j’en souffre, je lui fais confiance et respecte son désir de solitude.
Comme redouté, ma dernière relation finit rapidement de se déliter. Quelques aventures sensuelles y succèdent, mais sans qu’aucune ne me fasse autant vibrer que celle que j’ai vécue avec Charlène.
Elle tient sa promesse après de nombreux mois, sous la forme d’une étrange invitation.
Cash, comme à son habitude. Mais aussi beaucoup de pudeur entre les mots, le besoin de me faire comprendre qu’elle est restée vraiment seule, et qu’elle a donc bien préservé la petite pousse de notre amitié.
Suite à un échange de textos au cours duquel je lui confirme mon envie de la revoir, et de beaucoup plus si entente, elle m’invite à la rejoindre la nuit du 30 avril, en pleine campagne, au milieu de nulle part. Elle précise les coordonnées GPS de l’endroit où laisser ma voiture, avant une marche ...
... nocturne en forêt qu’elle prendra soin de baliser.
Il fait agréablement chaud. Mais de gros nuages s’amoncellent au-dessus de ma tête lorsque je sors de la voiture. Aucune trace de Charlène, si ce n’est la robe qu’elle portait lors de notre rencontre, pendue à une branche d’arbre non loin de la place de parc.
Des souvenirs de jeux de piste de mon enfance me reviennent… Ce n’est pas tout à fait le registre auquel je m’attendais, mais va pour une marche nocturne, si c’est le fantasme de la belle.
Par souci d’égalité vestimentaire, je suspends ma chemise à côté de sa robe.
J’emprunte torse nu le chemin qui entre dans la forêt voisine. Après une dizaine de minutes, je commence à craindre d’être sur une fausse piste. C’est là que je découvre un nouveau signe, le soutien-gorge qu’elle portait à l’époque, suspendu à une branche. C’est donc à ce genre de jeu qu’elle m’invite. Mon pantalon rejoint ses dentelles.
Une pluie drue commence à tomber pendant que je poursuis mon chemin dans la direction indiquée. Déjà bien arrosé, j’entre dans une clairière qu’un premier éclair illumine. Au centre, Charlène danse. Elle n’a gardé sur elle que le shorty que je lui avais retiré sur le palier de son appartement. Un tatouage très fin souligne l’arrondi de son épaule gauche, là où je l’avais embrassée. Il descend élégamment le long de son flanc avant d’effleurer le centre de son bas-ventre. Il doit symboliser son renouveau.
De grosses gouttes coulent le long de son torse et de son ...