1. Stop ou encore ?


    Datte: 20/03/2023, Catégories: f, fh, forêt, ascenseur, danser, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation caresses, Oral pénétratio, jeu, attache, portrait, rupture, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... dos. Un nouvel éclair les fait briller dans la pénombre, alors que la pluie redouble d’intensité.
    
    Charlène interrompt sa danse à mon arrivée et me prend tendrement contre elle, sans faire le moindre cas du tonnerre qui se rapproche.
    
    Une musique s’élève soudain de je ne sais où. Une chanson de Maurane, d’abord à peine perceptible, puis remplissant tout l’espace(2).
    
    Nous écoutons le message, étroitement enlacés, inondés par la pluie. Charlène ajoute une touche personnelle aux paroles de la chanson en m’avouant, les yeux dans les yeux :
    
    — J’ai envie de toi. Je veux ton sexe, je veux ton désir brut, je veux ton sperme, ton odeur, tes spasmes, ton regard fou, les battements de ton cœur et les paroles qui font jouir. Avec toi, je n’ai plus peur d’ouvrir les vannes de mon intime. Il y a si longtemps que je retiens ce désir de toi qui fait gonfler mon ventre, et m’empêche de trouver le repos les nuits de solitude. Ce que je ressens est trop fort, trop délicieux, trop animal, trop précieux pour y renoncer plus longtemps. S’il te plaît, remplis-moi de toi.
    
    Elle s’agenouille alors devant moi et me retire mon boxer. Puis elle reprend la fellation qu’elle avait commencée il y a six mois. Lentement, délicatement, elle m’excite du bout de la langue. Lorsque je suis bien raide et que des lancées de plaisir commencent à traverser mon ventre, elle se relève et me conduit vers un arbre isolé, auquel elle m’attache.
    
    La mise en scène est irréelle, mais particulièrement ...
    ... excitante.
    
    Et ce n’est apparemment pas fini. Comme par enchantement, la musique reprend. À Nougaro maintenant le soin de révéler son fantasme de danser nue sous la pluie, entre les bras d’un homme prêt à l’accompagner dans ce doux délire(3).
    
    Entre les bras n’est d’ailleurs pas exact. Car après s’être complètement dénudée, elle se tourne et se serre, dos contre moi, exactement comme nous étions enlacés devant la porte de son appartement. Par quelques basculements du bassin, elle arrive à placer la pointe de mon sexe contre sa vulve. Les mains liées au tronc d’arbre, je ne peux rien faire d’autre que bander et tenter de la pénétrer de quelques centimètres. Pour le reste, elle s’offre et s’empare de moi selon sa volonté, selon ses pulsions de l’instant.
    
    Et cet instant semble ne plus avoir de fin. Elle danse contre moi. Elle se pénètre de moi avec une infinie lenteur, contracte ses muscles intimes pour me faire partager son plaisir, puis m’éjecte hors de son ventre, pour mieux se caresser avec ma tige qu’elle fait coulisser sur toute la longueur de sa vulve.
    
    La musique, la pluie, les éclairs, le tonnerre, tout rend ces retrouvailles hautement érotiques. La demi-obscurité qui nous entoure donne une touche magique à son corps, dont je distingue juste les formes, pleines et sensuelles.
    
    Adam et Ève des temps modernes, sorcière et démon au sabbat de Walpurgis, nous sommes bousculés par des vibrations cosmiques dont nous n’imaginions même pas l’existence auparavant. Tour à tour ...