1. Stop ou encore ?


    Datte: 20/03/2023, Catégories: f, fh, forêt, ascenseur, danser, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation caresses, Oral pénétratio, jeu, attache, portrait, rupture, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... bouillonne en lui à mon contact.
    
    De m’offrir non seulement son clitoris, sa vulve ou ses seins, qui sont comme la partie visible, presque aseptisée de l’iceberg orgasmique, mais surtout de m’offrir ce que la volupté va provoquer, va faire déborder de chacun des organes qui participeront au plaisir.
    
    Ce qu’elle m’apprend, ce que j’ai voulu qu’elle m’apprenne d’elle, c’est que sans partager les larmes, la sueur, le sang et bien d’autres parfums et sécrétions amoureuses, nos ébats seraient incomplets. Sans tout cela, pas de vraie Charlène.
    
    — Pour répondre à ta question, je préfère que tu pisses après ! Et si c’est pendant, c’est moi qui changerai les draps.
    
    Étape suivante : comment démystifier toute velléité de romantisme amoureux en s’allongeant sur son lit. Sans même m’inviter à la rejoindre, Charlène se met à genoux au bas du lit, puis avance à quatre pattes jusqu’au milieu de l’alcôve, croupe à l’air, dévoilant son anatomie intime avec une ingénuité bien mal feinte.
    
    Lorsqu’elle me suppose bien accroché, elle se retourne, s’allonge langoureusement, écarte largement les cuisses, et, dessinant un carré virtuel du milieu de ses cuisses, au milieu de son ventre, elle précise le terrain de jeu du premier set.
    
    Dans l’état dans lequel elle prétend être, la faire jouir devrait être à ma portée. Mais dans mon for intérieur, je me sens glisser vers une lamentable catastrophe si je continue à laisser Charlène décider de tout. Je dois trouver très vite un moyen de ...
    ... reprendre la main, sinon la nuit sera terne.
    
    Refusant d’entrer dans son rectangle des Bermudes, où les amants disparaissent certainement sans laisser de traces, je m’allonge non pas entre ses cuisses, mais à côté d’elle.
    
    Percevant le danger, pour échapper à tout geste qui lui ferait baisser sa garde, elle change de position et me tourne le dos. La croupe qu’elle m’offre à contempler est particulièrement bandante.
    
    La tentation fait partie de la pièce qu’elle veut me faire jouer.
    
    Je prends ses hanches entre mes mains et avance mon bas-ventre jusqu’à effleurer ses fesses de la pointe de mon sexe.
    
    — Pas plus loin, Thomas, s’il te plaît. Je vais craquer et ce n’est pas une bonne chose. On avait dit, juste orgasmer.
    — Dit-elle non ou stop ? Ni l’un ni l’autre, il me semble. S’éloigne-t-elle de moi, enlève-t-elle mes mains de ses hanches ? Ni l’un ni l’autre, il me semble. Me demande-t-elle de ne pas aller plus loin ou l’exige-t-elle ? Elle le demande, si je comprends bien le sens de « s’il te plaît » et de « juste orgasmer ». Donne-t-elle une raison à son refus ? Oui, elle va craquer. Donc elle m’incite à la convaincre de renoncer à renoncer. Le fruit est probablement mûr, et particulièrement juteux. À moins d’un refus de consentement plus explicite, qu’est-ce qui devrait me retenir de le vérifier ?
    — T’es con, gémit-elle, pourquoi tu casses tout ?
    — Parce que je sens un autre mec entre nous, qui joue au yoyo avec ton désir. Et c’est mauvais pour nos libidos ...
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