Stop ou encore ?
Datte: 20/03/2023,
Catégories:
f,
fh,
forêt,
ascenseur,
danser,
amour,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
caresses,
Oral
pénétratio,
jeu,
attache,
portrait,
rupture,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... choses intenses qui me terrifient. Je veux les vivre sans te laisser en découvrir les conséquences sur moi. Viens maintenant !
Il y a lors d’une première fois de chaque couple quelques étapes cruciales, des rites de passage incontournables dont le succès détermine la qualité de ce qui va suivre.
De fragiles instants suspendus qui ouvrent la porte étroite du septième ciel ou provoquent la chute fatale de libido.
Le déshabillage, mutuel ou séparé, est l’une de ces étapes. Sans doute la plus facile à franchir tant l’impatience de découvrir le corps de l’autre gomme souvent les détails techniques.
La distance à parcourir jusqu’à la couche en est une autre.
Finalement, précisément parce que cette étape représente le point final aux ébats, la manière de quitter ladite couche décide souvent des suites qu’aura la jeune relation.
Dans le cas de Charlène, sa manière de traverser nue son appartement devant moi, son apparente nonchalance soulignée par sa robe jetée sur son épaule, l’absence d’exagération de l’un ou l’autre mouvement de sa séduisante anatomie font de cette deuxième étape un modèle de perfection. Tout en accentuant mon érection et mon désir profond de m’unir à elle.
Elle ne se contente toutefois pas de traverser l’appartement et de s’allonger sur son lit en m’invitant à la rejoindre, comme l’auraient fait beaucoup d’autres femmes. Elle me force à patienter en faisant un détour par la cuisine. Là, elle sort une brique de lait, qu’elle boit bien ...
... maladroitement, au point de laisser couler des filets blancs sur ses seins et son ventre.
Pire, elle boit longuement, bruyamment, comme pour me montrer à quel point son corps est vivant, et exigeant en matière de nourriture, de boisson, de caresses, et de tout ce qu’elle attend de moi dans les heures qui suivront.
Son estomac repu, elle s’approche de moi, pose sa tête sur mon épaule, et dans la droite ligne d’un apprentissage de ses impérieux besoins corporels, elle me demande tout contre mon oreille si je préfère qu’elle aille pisser avant ou après le premier orgasme.
Elle sait parfaitement qu’en m’imposant de la sorte sa réalité physiologique, elle m’empêche toute transcendance romantique de son corps. Si mon désir y résiste, elle pourra s’offrir sans limites. Si sa réalité de chair et de sang me rebute, la messe impie sera dite.
J’avoue qu’avec d’autres femmes, dans d’autres circonstances, la crudité de certaines attitudes m’a irrémédiablement inhibé. Garder la tension érotique pendant qu’on enlève des collants que l’électricité statique fait crisser est un art difficile. Idem pour une protection hygiénique découverte au hasard d’une caresse.
Avec Charlène, sa question provoque un déclic en moi. D’une part parce que j’ai envie d’aller avec elle aussi loin que me pousse sa provocation. Mais aussi parce que je sens tout au fond d’elle, non pas uniquement le désir de me confronter à sa réalité charnelle, mais celui de m’offrir son corps, et en même temps la vie qui ...