Pucelle libertine - Histoires de Sexe

Pucelle libertine

... apparaître des vibros, des plugs, ce qui a le don d’agacer la libido des propriétaires.

À un moment, Jessica et moi sommes nues, il vient avec quatre cartes dans la main, en fait choisir une à une spectatrice, les tournicote dans sa main et il n’y en a plus que trois. Il vient vers nous, nous inspecte :

— Elles ne peuvent rien cacher !

Il fait tourner Jessica, pas de carte. Il me fait tourner. La carte est coincée dans la raie de mes fesses ! Comment a-t-il fait ? j’ai rien senti ! La fessée me fascine. La fille a vraiment eu un orgasme sur les genoux du patron. Et juste les fesses rougies. Impressionnant à me titiller le clito… Cela m’ouvre des fantasmes.

**********

La nuit est courte, je ne suis pas une grande dormeuse et n’aime pas rester au lit. Je me fais un footing le long du parc du château, j’y croise Corine, la chef des hôtesses.

— Salut Corine.
— Comment vas-tu, Caro ?
— Super bien ! Tu connais tout l’établissement, tu peux me faire visiter ?
— Avec plaisir… Maintenant, si tu veux.

Elle fait une visite guidée simplifiée vue de l’extérieur :

— Là, ce qui est visible, au rez-de-chaussée, on danse, on flirte, le premier sous-sol, là où on sexe, les caves pour le bdsm. Caro, tu vois le château là-bas. C’est au patron, un vrai comte. Il l’aménage pour des soirées à thèmes et à fric. Tu sais quoi, le cul et le pognon vont bien ensemble.
— Faut que tu me racontes…
— Nous nous ferons une dînette, je te dirais tout. On se fait une piscine ...

... ?

Après nous être séchées, nous échangeons nos 06. Comme travail, y a pire.

Pour rassurer mes parents, un coup de fil à Maman pour lui dire que je passe le week-end avec des copines et que j’irai les voir lundi pour rester une semaine. Elle est aux anges. Comme je ne trouve pas de truc pour leur dire mon job d’été, j’irai cash, ça sera fait.

Jessica ne me fait pas de cadeau, assouplissements, échauffements, élégance du mouvement à la barre.

Au briefing-débriefing, le patron complimente pour la réussite de la soirée et apporte son lot de rectifications. Ce soir et demain soir seront classiques avec, à minuit, le moment mousse au bar-piscine.

Le vendredi soir est classique, je suis sérieuse grave, je veux garder mon pucelage pour un garçon qui m’émeut comme celui qui doit être là demain soir. Je ne veux pas faire ça à la va-vite.

Le samedi soir, dans du faux brouillard coloré par les spots, je me contorsionne seule à la barre avec de plus en plus d’assurance. Jessica en a décidé ainsi.

Des couples dansent en se pelotant, se galochant. Aux tables, d’autres sont assis me regardant sans me voir, plongés dans leur fantasme peut-être. Comme promis, la fille et le garçon de la semaine dernière sont là, ils se tiennent par la main. Ça me pique quelque part… Je n’ai pas à être jalouse. Un inconnu. Pourtant mon instinct a mis le grappin sur lui.

Je le fixe grave dans les yeux un court instant, lui dédie ma danse parade en l’ignorant maintenant. Ce regard qu’il a ! J’en ...