Pucelle libertine - Histoires de Sexe

Pucelle libertine

... consentement mutuel.

Je comprends ce qu’il veut dire, j’en reste baba. Il insiste :

— Me suis-je bien fait comprendre ?

Là, la moutarde me monte au nez :

— Monsieur, vous me prêtez de mauvaises pensées, m’offusqué-je.

Il redevient aimable, urbain :

— Mademoiselle, c’est un des points essentiels de notre règlement qu’il faut mettre en évidence pour une saine réputation. Caroline, vous cachez un foutu caractère. Êtes-vous prête pour un essai ?
— Monsieur, vous oubliez que je ne suis pas une pro de la danse.
— Restez-vous même. Jessica vous apprendra quelques ficelles pour que vous vous sentiez à l’aise. Faites-moi fantasmer le public à mort, car il aime la sincérité.
— Oui Monsieur, ânonné-je dans un gloussement

Il prend des papiers :

— Voilà votre contrat de travail. Vous avez une semaine de réflexion. Signez ici, provisoire pour être en règle pour commencer ce soir.

Je signe. Il rajoute :

— Jessica, Caroline, chauffez-les, qu’ils oublient leurs soucis.
— Comme ça, patron ? demande Jessica qui me saisit pour me galocher.

Ses mains me troussent la mini :

— T’as pas de culotte !
— Fichez-moi le camp bosser ! gronde le patron.

Nous partons en riant, non sans l’entendre dire d’un ton affectueux :

— Les petites garces, elles se sont bien trouvées.

Dans le couloir, je me sens le cœur plus léger. Jessica me dit :

— Tu sais montrer tes griffes !
— Y m’a énervée avec ses recommandations, je ne veux pas me prostituer !
— T’inquiète ...

... pas, il nous a dit ça à toutes. As-tu des affaires ?
— Ma trousse de secours avec une culotte, une robe et des chaussures et le dentifrice.
— Je vais te montrer ta chambre. C’est le minimum vital avec une douche en commun, puis direction les barres.

Devant elles, Jessica :

— Je vais t’apprendre quelques trucs pour être à l’aise avec. Tu stresses pour ce soir ?
— Oui, maintenant que j’ai signé.
— T’inquiète, ça passera. Quelques échauffements d’abord, c’est la règle.

À la barre, je répète ce qu’elle me montre sans musique puis avec. Quand les deux autres danseuses, Sakia et Fifka, arrivent, elle leur dit :

— Vous vouliez faire un trio, je vous la confie. Vous me faites des enchaînements érotiques. Je vais récupérer des nouveaux masques de maquillage à tester.

C’est assez facile sur de la musique adéquate. Elles rient de mes maladresses puis me montrent les bons gestes. Elles me touchent beaucoup, je les touche beaucoup ! Le jazz crée une atmosphère glauque entre nous trois. Nous laissons parler nos instincts dans un jeu sensuel autour d’une barre. La musique s’arrête net !

— C’est quoi ce binz ? rouspétons-nous en chœur.
— Bravo les filles ! Faites cela ce soir… Allez-vous passer le visage à l’eau froide pour essayer les masques. Et la chatte aussi ! plaisante Jessica.

Nous laissons nos chattes où elles sont pour nous passer le visage à l’eau puis se le tamponner délicatement. Jessica a déballé des loups à dentelles, d’autres ajourés, bizarres.

— ...