Pucelle libertine - Histoires de Sexe

Pucelle libertine

Juin est le mois des révisions suivi des examens, je révise un peu la tête ailleurs. À vrai dire, les révisions, c’est de la frime, si tu n’as pas bossé toute l’année, tu ne refais pas le programme en une semaine.

Je fais des recherches concernant ce complexe libertin campagnard ouvert dans le parc d’un château du 18e siècle en cours de rénovation. Avec la manne financière de ce club bénéficiant à deux communes, il n’y a pratiquement pas de contestation parmi les villageois. Cela fait sourire que la crèche, l’école maternelle et la piscine sont financées grâce à l’argent du loisir sexuel.

Jeudi 17 h

Je n’en peux plus, je ne vais pas attendre samedi pour dire oui, j’ai assez attendu !

Mon cœur bat à cent à l’heure, 17 h 01, 02, 03… mon doigt tremble un peu en faisant le 06 de Jessica… et vogue la galère.

Après les bises virtuelles, je lui demande ce qui m’attend dans cet engagement.

— Viens samedi à 14 heures, tu sauras tout.

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Jessica souriante m’accueille de deux bises sur les joues. Dans sa loge, nous nous regardons, nous ne succombons pas à l’appel de nos corps.

— Soyons sérieuses, soupire-t-elle. Caroline, ici, je suis responsable de la partie spectacle. As-tu fait de la danse classique ? Tu as une grâce aérienne dans ta démarche et dans l’enchaînement des mouvements quand tu es à la barre. Tu as séduit le public que je n’ai jamais vu ça.
— Non. Une amie de Maman m’a donné des leçons de maintien, de l’élégance du geste et se tenir ...

... droite surtout.
— Ça se voit… Tu es aussi élégante nue qu’habillée. C’est naturel chez toi ?
— J’étais un peu grisée par l’ambiance.
— Allons voir le grand patron qui t’expliquera tout. Ne t’offusque pas, il ne mâche pas ses mots, c’est clair et net avec lui.

Un couloir, elle frappe à une porte, nous entrons. Je ne sais ce qui m’arrive, je me sens tout chose, c’est grave impressionnant un grand patron.

— Bonjour patron. Je vous présente Caroline.

Le grand patron est grand, âge indéfinissable. Il irradie l’aristocrate de belle lignée. Son autorité naturelle fait que l’on reste à distance, on attend son bon plaisir. Il ne tend pas la main.

— Bonjour, Jessica, bonjour, Caroline.
— Bonjour, Monsieur, fais-je une génuflexion.
— Elle est charmante. Mademoiselle, j’ai apprécié et pas que moi votre érotisme à la barre et, en accord avec Jessica, nous vous proposons de faire partie du spectacle prévu pour cet été. Vous en sentez-vous capable ? Et capable d’assumer devant un public estival plus élargi ?
— Dix ou cent, où est la différence ?
— Vous apprenez que vos parents viennent, votre réaction ?
— C’est improbable. Mais je crois que je me surpasserais pour ne pas décevoir. Après tout, c’est de l’art.

Il vient vers moi, me fixant du regard, sévère, y me fout les jetons d’un seul coup.

— Mademoiselle Caroline, ici ce n’est pas une maison de passe, mais un espace de loisirs libertins où les personnes viennent satisfaire différends fantasmes dans un libre ...