Pucelle libertine - Histoires de Sexe

Pucelle libertine

... ta motivation pour ce job d’été et pour ton sérieux pour ton avenir.

Maman a enveloppé cela comme il faut. Je trouve Pa bien pompeux…donc le principal est à venir.

— Il est temps pour nous de te révéler un petit secret. Euh… Comment te dire ça ? se tourne-t-il vers Maman.
— Ah ces bonshommes… soupire-t-elle en lui prenant la main.

Les voilà collés comme deux amoureux pris en faute.

— Caroline chérie, nous sommes des parents, mais aussi un couple, un homme et une femme qui s’aiment, qui font l’amour et qui rajoutent du piment dans leur vie sexuelle en fréquentant selon nos envies des lieux libertins.

La vache ! C’est moi qui en fais la carpe… Comment qu’elle t’a enveloppé ça, ma mère ! Des images d’alcôve ultra coquine défilent à toute vitesse, mes parents font cela…

Ils attendent ma réaction… Je leur saute au cou et leur fais des smacks très enjoués :

— Vous êtes formidables ! Je vous aime.
— Nous aussi nous t’aimons.

Il y a un silence de soulagement. Je décide de me montrer magnanime :

— C’est votre vie, cela ne me regarde pas.

On ne sait quoi dire après des aveux de situations que nous pensions redoutables et qui finalement sont acceptés de part et d’autre. C’est Pa qui décoince l’ambiance :

— Nous nous faisons un barbecue, il y a une entrecôte qui n’attend que cela.

Pa est dans la fumée du charbon de bois, la viande grésille. Maman et moi n’échangeons que des banalités en préparant la table sur la terrasse, mais en vérité, pudeur ...

... oblige, nous avons envie de nous dire des choses que nous ne savons comment faire. La sexualité est difficile à aborder entre parents et enfants.

Il arrive un moment où nous ne tenons plus. Nous nous regardons et nous éclatons de rire. Nous nous enlaçons pour un gros poutou poutou… Maman a réalisé que sa fille est devenue femme. Moi j’ai compris que Maman est aussi femme que mère.

Voilà, nous en avons parlé en silence.

— Caro chérie, cela m’aurait plu de faire ce que tu vas faire…

L’odeur du barbecue nous fait saliver.

— Elle est à point, crie Papa.

La viande est fondante, avec de la fleur de sel, un régal. Il planait un nuage rose de bonheur au-dessus de nous. À cause de moi, ben oui. Ils ont eu le courage d’avouer leur péché mignon que je n’avais jamais deviné, y sont forts pour dissimuler ! Du coup, j’ai le beau rôle. Je n’en ai même pas profité.

— Et si on arrosait mon diplôme…
— Félicitations. Je peux te pistonner, propose Pa.
— Non merci. J’ai des choses en vue pour fin août, mens-je.

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Mon diplôme comprenait trois volets, compta, juridique, commerce. Compta, je n’ai aucun désir de rester une vie le cul collé sur une chaise à aligner des chiffres. Juridique est tout aussi barbant. Reste le commerce. Vaste domaine. Je vous vois venir, le commerce de mes charmes, même pas en rêve. L’école a son réseau qu’elle me fera profiter et si je trouve à part, je dois les avertir. Ou je peux continuer les études pour plus de qualifications. Pourquoi ...