Pucelle libertine - Histoires de Sexe

Pucelle libertine

... :

— Oui, haut la main, et j’ai trouvé un bon job d’été dans un endroit que vous semblez connaître.
— Ah, dis voir.
— Le nouveau cabaret.
— Hein !
— Dans le spectacle des nanas qui déchirent, j’en suis une !

Papa en fait la carpe, Maman klaxonne :

— Tu… tu… tu…
— Non, maman, je ne fais pas tu tu tu ! C’est hyper sérieux ! Et super bien payé !

Papa ne sait pas quoi dire. Maman prend les choses en main. Aie, j’aurais pu rouler mon père dans la farine, ma mère va être plus coriace.

— Comment as-tu eu ce job ?
— Avec un copain nous sommes allés faire une virée là-bas par curiosité, j’ai été invitée à faire dupole-dance, ça leur a plu et comme ils préparaient le spectacle dont Pa t’as parlé, après un casting, ils m’ont proposé un contrat d’intermittent du spectacle pour l’été. 1500 € net par mois pour trois soirées par semaine, c’est pas mal, hein ?
— Il n’y a pas que le spectacle, il y a aussi beaucoup de sexe là-bas.
— Comment tu sais ça ?
— Un cabaret libertin, faut pas sortir de Saint-Cyr !
— Maman… Je suis toujours vierge, mais par contre, en visitant avec mon copain, j’ai pris une belle leçon d’éducation sexuelle qui me sera bien utile si tu veux être grand-mère un jour, lui souris-je. Pourquoi tu ne m’as pas appris tout ça ?
— Ne fais pas jouer la fibre maternelle, s’il te plaît… Et ne joue pas à la plus maline non plus !

Je lui parle de l’ambiance, des danseuses pro qui sont des filles très ordinaires.

— C’est un spectacle essentiellement ...

... sensuel. De l’Art sensuel. Il y a des temples dédiés à la sexualité, personne n’y trouve à redire.
— N’exagère pas. Tu risques de te retrouver avec une réputation sulfureuse.

Je lui mets sous le nez la photo de moi maquillée parmi les autres filles. Elle ne me reconnaît pas. Je biaise un peu en lui prenant la main :

— Je ne veux pas en faire mon métier, il y a une belle aventure à vivre cet été… T’aurais pas eu envie de la vivre ?

Elle esquisse un petit sourire de nostalgie vite effacé pour un plus moralisateur :

— Caro chérie, méfie-toi de toutes ces paillettes qui ne sont qu’un mirage. Nous serons toujours là pour te soutenir.

Waouh, comment qu’elle me parle ! Elle qui est si contente de ses frasques de jeunesse qu’elle faisait en douce de ses parents. Bref, les parents oublient qu’ils ont été jeunes avant nous. Tiens, Papa s’est éclipsé en douce. Cela a tourné en une discussion mère-fille de laquelle va découler une évolution majeure après ma question :

— Maman, peux-tu me dire ce que Pa sous-entendait par ‘une soirée libertine ferait le plus grand bien ? Et amortir l’abonnement aussi.
— Euh… Oui… Attends, je vais chercher ton père. Il a allumé le barbecue.

Ouf, cela se passe bien. Le destin est avec moi. En prime je vais avoir droit à une grosse révélation inattendue de la part de parents dont je commence à me douter que ça va arrondir les angles. Ils en mettent du temps. Quand ils reviennent, Papa m’embrasse sur la joue :

— Ta mère m’a rassuré sur ...