1. Troisième wagon, en partant de la locomotive


    Datte: 01/09/2018, Catégories: fh, rousseurs, train, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme préservati, pénétratio, jeu, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    ... dans le couloir. La prenant dans mes bras, je la manipule avec beaucoup de tendresse. Elle adopte, quant à elle, un comportement de poupée lascive. Je lui murmure ce que j’attends d’elle. Les pieds à terre, penchée en avant, mains appuyées sur les dossiers des sièges, ou les genoux sur l’assise, au besoin. Je vais la pénétrer ainsi.
    
    Elle demande, faiblement :
    
    — Comment ?
    
    Je ne réponds pas. Je m’assieds sur le siège d’en face pour mieux enfiler un préservatif. Puis, d’un doigt, je parcours son antre humide, trempé, remontant vers l’œillet sombre que sa position me laisse entrevoir. Je la saisis aux hanches, la caresse de mon sexe. Le latex, à ce moment, est une bénédiction : sans lui, je lâcherais les vannes comme un collégien.
    
    La contraignant de mes mains, je la courbe pour qu’elle s’ouvre à moi. Je la pénètre sans hâte, optant pour l’entrée la plus conventionnelle. Son cri, à peine retenu à ce moment, me conforte dans mon choix. Je suis obligé de la maintenir pour qu’elle n’ondule pas comme chatte en chaleur. Je ne le veux pas. Le balancement que le train m’impose sera notre seul mouvement.
    
    Mes mains enserrent son corps. Sa taille, ainsi, paraît fragile, son cul magnifique. Elle secoue la tête comme en un appel, et geint. Je prends le risque de la lâcher pour ...
    ... aller effleurer ses seins. Comme si elle avait compris mon dessein, elle ne s’agite plus. Son corps lui aussi tressaute au rythme du chemin de fer. Je ne vais pas tenir longtemps, je le sais.
    
    Ses gémissements prennent de plus en plus d’ampleur. La caresse douce et saccadée de son sexe sur le mien, les frissons de ses muscles ont eu raison de ma résistance. Je l’empoigne à nouveau par la taille, et, dans un coup de rein, je jouis.
    
    Je veux la caresser, la faire jouir à son tour. Elle se dérobe. Se relève, se rajuste. Son visage est détendu, comme lavé. Je m’inquiète tout de même un peu. Je n’ai pensé qu’à moi. Elle ne parle pas, mais sourit. M’embrasse. Cherche un mouchoir dans son sac, me le tend. J’y dépose le préservatif. Elle s’efface pour me laisser regagner ma place.
    
    Je devrais dire quelque chose. Je suis merveilleusement bien, dans cet état heureux qui précède le sommeil. Je la regarde comme à travers un brouillard. Elle prend ma main et la serre. Tout va bien.
    
    Le train ralentit. S’arrête. Elle m’embrasse, empoigne son sac, part. Je ferme les yeux : je ne dois pas savoir si elle est descendue.
    
    Sur un scénario original de Icsor
    
    Le Canard enchaîné est un journal satirique français, et un des rares à faire encore quelques enquêtes dans le milieu politique. 
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