1. Troisième wagon, en partant de la locomotive


    Datte: 01/09/2018, Catégories: fh, rousseurs, train, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme préservati, pénétratio, jeu, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    ... plus que lors de nos conversations. Elle se tourne vers moi et pouffe à nouveau. Je me penche vers elle, mes lèvres touchant presque son oreille.
    
    — Est-ce que tu as envie de moi ?
    
    Elle me regarde, rit encore. Baisse les yeux, me jette un regard en coin. Tourne la tête vers le couloir, se retourne vers moi, et répond :
    
    — Oui !
    
    Je hausse les épaules, l’air faussement détaché :
    
    — Alors tu sais ce qu’il te reste à faire.
    
    Elle soulève sa main, la repose sur l’accoudoir, et dit d’une voix pensive :
    
    — Je me demande…
    — Oui ?
    — Et si c’est une contrôleuse…
    — Ah… Je ne sais pas… Ça change quelque chose ?
    — Ça devrait, non ?
    — Je n’ai jamais vu de contrôleuse sur cette ligne, tu sais.
    
    Elle fait la moue.
    
    — Oh… Tant pis.
    
    Puis résolument, elle pose sa main sur ma cuisse. Là où elle est, elle peut sans conteste sentir, sans même toucher l’endroit crucial, à quel point je suis excité.
    
    Le jeu a commencé. Je ne l’effleure même pas. Les règles sont ainsi, pour l’instant rien ne s’est encore passé. Mais j’affûte mes armes, et la conversation doucement glisse vers des lieux moins raisonnables.
    
    Sans connaître grand chose de nos vies, nous connaissons beaucoup de nos fantasmes. La partie se joue à deux. Un voyageur installé devant nous trouverait notre conversation plutôt décousue. D’expressions à double sens en allusions voilées, nous mesurons l’un et l’autre l’impact de nos mots. Je regarde ses tétons pointer sous l’étoffe alors que je parle de vent et ...
    ... d’orage, d’un air lourd, humide, de la caresse fraîche du vent sur la peau, les frissons, l’attente, et les premières gouttes qui tombent, libératrices.
    
    La chaleur lui inspire bien d’autres pensées : elle mesure la progression de ma turgescence en me décrivant un dessert, crème fouettée et bien fouettée, contraste des fruits, rouges, sur la chantilly blanche, la glace à la vanille qui fond en lentes coulées, la sensation de froid, saisissante, qui coupe le souffle. Je suis suspendu à ses lèvres. Je rêve de ces autres lèvres, libres ou couvertes ? Elle profite de l’avantage, et dévie sans que je sache comment sur la description d’une robe qu’elle possède, paraît-il, mais porte peu souvent. Assortiment de lanières croisées, jupe longue fendue haut derrière…
    
    — À porter avec des bas ?
    — Par ce temps ?
    
    Elle rit, et dans le même mouvement, lève la tête et me laisse découvrir l’étendue libre de son cou. Y planter mes canines ?
    
    Mais elle a touché juste. À mon tour d’évoquer les liens à nouer, et de robe je dévie sur des costumes de théâtre, jupes amples et corsets haut lacés… Elle fait la moue. Tant pis. Je reprends :
    
    — Maintenant imagine, la même tenue, mais la jupe relevée haut, les bas tendus, qui encadre les fesses, le cul magnifié… Ne voudrais-tu pas être à cette place ?
    — C’est trop de préparatifs. Je préfère l’impromptu, le coup de vent qui soulève une robe légère, le cordon de maillot qui se dénoue, la robe chemisier, si sage, qui se déboutonne…
    — Tu aimes que ...
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