La correctrice (3) - Histoires de Sexe

La correctrice (3)

... je pouvais rencontrer son auteur, je suis certaine d’en faire un excellent bouquin.

— Cette personne sera assise à ma place demain vers les onze heures. Je ne t’en dis pas davantage. Sur ce, voilà la clef et bonne nuit ma petite chienne que j’adore.

Et il me laisse sur ma faim ou ma fin, je ne sais plus. Chez moi, je saisis mon vibro préféré et me le bourre dans ma chatte. Je me couche et me voilà déjà dans ce nouveau manuscrit. Je me vois dans cette cave quand l’homme est pris par cette Marquise. Je me vois sur cette croix, fouettée à coup de martinet. Je m’imagine le corps glacé par cette eau tout aussi glacée qu’elle me renverse dessus. Je suis dans cette cave, sur cette croix quand elle recouvre mon corps de pinces à linge. Je me vois lui lécher sa vulve malodorante. Je me vois traînée dans sa maison jusqu’à une cage où elle m’enferme. Bref, je m’endors en m’imaginant repliée sur moi-même dans cette cage trop petite.

Au matin, je suis en nage de partout. Un clic sur mon vibro et je décolle. Sauf que je ne suis pas seule. Une femme élégante me fixe tout sourire.

— Alors petite chienne, on plonge dans des toutes nouvelles histoires de fesses ?

— Mea culpa ma divine Maîtresse. C’est plus fort que moi.

— Je vois ça. Tiens, y a tout ce que tu vas mettre pour aujourd’hui sur cette chaise. File te doucher, tu empestes l’orgasme.

Je file comme le vent. En reviens aussi rapidement que possible. À peine je pénètre dans ma chambre qu’elle m’arrête, me roule ...

... un patin diabolique qui me met en transe. Je fonds entre ses bras, je fonds quand ses mains malaxent mon cul. Elle me pousse sur mon lit, m’enfile ma culotte spéciale qu’elle met immédiatement en fonction. Je devine déjà une journée chargée en extase surprise. Puis très courte vêtue, en laisse je suis ma divine Maîtresse à son auto. Je suis derrière, dans le coffre, assise comme la bonne chienne que je suis et dans une cage.

Elle se gare derrière l’immeuble. Elle me sort de ma cage, me retire ma laisse en me laissant mon collier. Ascenseur et hop, dans mon bureau. Sur mon bureau justement, ce dernier manuscrit que ma divine Maîtresse parcourt rapidement. À chaque fois qu’elle y lit une description de punition, elle me fixe de ses yeux de biche. Parfois elle actionne ma culotte et l’arrête juste avant que je ne jouisse, méchante ma Maîtresse !

Dans un coin de mon bureau, elle laisse tomber le manuscrit. Elle revient me prendre par ma chevelure pour m’entraîner dans ce coin. Menottée sur le devant, c’est couchée sur le ventre que je dois continuer à corriger. Parfois, elle me corrige de sa cravache, visant la plante de mes pieds. Quand je note ou corrige un mot, une phrase ou encore un paragraphe, elle s’assoit sur mon cul et me chatouille. Je suis dès lors incapable de travailler. Elle s’amuse de mon corps. Cet homme qui offre son corps à sa Marquise me fait penser à moi et ma divine Maîtresse. Et puis il y a mon Maître et patron, Jacques. Quand il nous rejoint, c’est ...