La correctrice (3) - Histoires de Sexe

La correctrice (3)

... Allez savoir.

Midi tapant, il entre, me couche sur ma table de travail et me baise. Il découvre que je suis trempe entre mes jambes. Cela le fait rire et en même temps me fesser une fois de plus. Sauf que sa fessée est amoureuse, alternant entre petites claques et délectables caresses. Je jouis, il jouit nous avons joui. Merveille des merveilles, j’aime me faire baiser désormais. Ouais, faut dire qu’avec mon tout premier, à part me déflorer, il n’avait rien fait pour que je prenne mon pied, aller, zou, dehors. Le suivant fut plus doux. Il prit même le temps d’essayer de me décoincer, peine perdue après le premier échec. Il y en a eu comme ça trois autres avant que je n’abandonne et donc passe près de trois ans sans un mec pour me défoncer. Il m’aura fallu ce manuscrit pour y parvenir, trouver la force d’avouer mes fantasmes que j’avais enfouis au plus profond de mon être. Et cela grâce à une femme divine, superbe avec ses formes sublimes.

Enfin, ce que je dis de ma Maîtresse, ce n’est que l’avis d’une misérable petite chienne. Et mon Maître de me défoncer en force. De violents coups de reins me font vibrer comme un plum-pouding, un gros morceau de gélatine. Et voilà qu’il me remplit mon dos de son sperme, moment exaltant s’il en est vu que cela me fait encore exploser. Je ne sais si quelqu’un travaillait encore. Si c’est le cas, il aura tout entendu et je vais passer pour une salope. Quoiqu’il ne se tromperait guère.

Après ces moments divins, je remets le manuscrit ...

... entièrement corrigé à mon Maître. Je l’ai même déjà mis en page sur mon ordi, c’est dire si ce travail m’a accaparé. À l’entendre, mon boulot a été exceptionnel, merci mon Maître. Il file à son bureau et en revient avec un nouveau qu’il dépose devant moi. Il m’apprend aussi que je vais rester tard, que je dois le lire de bout en bout avant qu’il ne me laisse aller dormir. Puis il me quitte non sans une douce caresse sur ma joue. J’embrasse cette main caresseuse et me voilà seule, une cheville attachée à mon bureau.

Le titre, sans importance pour le moment. Pas d’intro, c’est con ça. Première page, premier chapitre, ça commence tout en douceur. Très vite le rythme augmente, devient salace, méchant sans être pour autant cruel ou d’un sadisme violent. Je ne lis plus, je plonge dans l’histoire de cet homme, cet esclave d’une femme de la haute. Un voleur qui, pris sur le fait, abdique et renonce à sa liberté pour ne plus être que la salope de sa Maîtresse. OK, ça sent le déjà vu à plein nez. Cela dit, si l’histoire n’est pas nouvelle, le texte est superbement tourné. Celui qui a pondu ça sait de quoi il parle et il en parle magnifiquement. En relevant le nez au mot fin, Jacques est devant moi, assis, buvant un verre d’eau.

— Alors comment ?

— Ben pas réellement nouveau comme histoire. Cela dit, le texte est très agréable à lire. Ce n’est pas vulgaire, pas sadique, juste méchant par moments. Non, y a de quoi faire si je le rends plus mordant. Si comme avec Maîtresse Annick, ...